Et voilà, la roue continue de tourner, et on n’a rien réinventé 😉 Un peu plus de cheveux blancs présents sur nos têtes, mais toute l’équipe est toujours ravie d’échanger avec vous, ici ou sur les réseaux sociaux ; de se lancer dans l’écriture de chroniques qui rendent compte aussi justement que possible de nos avis ; d’essayer de faire de jolies photos ^^ ; de lire, de regarder, de rêver… Un grand merci à celles et ceux qui nous lisent, qui commentent, et aux auteurs et éditeurs qui nous font confiance !
Pour la première fois, cet anniversaire ne sera pas marqué par un concours (désolée). J’avoue n’avoir ni le temps ni l’énergie pour cette activité qui demande un investissement important cette année. Nous nous rattraperons pour les 10 ans 🙂
Alors sans plus tarder, voici la rétro des titres qui nous ont le plus marqués ces 12 derniers mois.
La rétro
Fantasy…
Découverte de Morgan of Glencoe avec Dans l’ombre de Paris, un roman émouvant et un univers très plaisant et très bien écrit. J’ai hâte de lire la suite !!! N.K.Jemisin avec son triptyque de la Terre Fracturée, et son recueil de nouvelles, Lumières Noires. Et Nnedi Okorafor, avec Qui a peur de la Mort ? un conte puissant et presque enivrant (et elle aussi a écrit un recueil de nouvelles, Kabu Kabu qui montre toute sa palette d’écriture). (Lisou)
La piste des cendres d’Emmanuel Chastellière, une aventure épique et émouvante qui m’a totalement emportée. La maison des chaînes de Steven Erikson, passionnant, comme toujours ! (Zina)
SF…
Theodore Sturgeon avec Cristal qui songe, déroutant et questionnant. Le cycle des Renegades de Marissa Meyer. Pour l’instant, je n’ai chroniqué que le tome 1 mais le 2 est à venir et j’ai vraiment hâte de lire le 3… pour ce qui est de “l’ancienne garde”, je nommerai Margaret Atwood avec son MaddAddam. (Lisou)
L’examen de Richard Matheson, une nouvelle qui nous imagine un futur qui fait froid dans le dos. Les portes célestes de Jean-Michel Ré, mon tome préféré de la trilogie, un space-op’ tout en tension politique et poésie. La saga AssaSynth de Martha Wells, vraiment excellente avec son personnage d’androïde sarcastique et attachant. (Zina)
Urban Fantasy…
Alouettes de Jeanne-A. Debats, là aussi mon tome préféré de la trilogie, savoureusement loufoque et drôle. La fille qui voit de Dima Zales, je mets le premier tome mais j’ai eu un coup de cœur pour cette nouvelle saga d’urban fantasy plutôt originale dans le genre. Magic triumphs d’Ilona Andrews, malgré ma petite déception sur la fin, c’est un excellent tome, épique, drôle et émouvant. Ever after de Kim Harrison, qui confirme si besoin que cette série est vraiment une de mes préférées. (Zina)
Fantastique…
Chuck Palahniuk et sa Lullaby. (Lisou)
Une cosmologie des monstres de Shaun Hamill est une histoire envoutante qui m’a captivée. Elle propose aussi une bonne entrée pour les amateurs de littérature blanche qui souhaiterait s’essayer à l’imaginaire. Carne de Julia Richard est une fable moderne et intelligente, impertinente pour ceux qui n’ont pas peur de l’hémoglobine et de l’humour noir ! (Zina)
Noir…
Trouver l’enfant de René Denfeld, terrifiant, glaçant, addictif, envoûtant, poétique. Au-delà de la simple enquête, Où les roses ne meurent jamais de Gunnar Staalesen est psychologiquement percutant. (June)
DOA, avec Citoyens Clandestins qui m’a ébloui. Je pense bien sûr à Deon Meyer pour Lemmer l’invisible, mais son L’année du lion (thriller SF) est aussi de la bombe. J’ai également beaucoup aimé Jean Baptiste Piotto, Le père noel est… savamment construit et qui donne le sourire. Et enfin, Donato Carrisi et ses duos d’enquêteurs (Mila et Goran Gavila, ou Sandra et Marcus) dont les enquêtes font froid dans le dos mais sont plus qu’addictives !!!! (Lisou)
Écarlate de Philippe Auribeau, un thriller fantastique qui m’a tellement plu que j’aurais adoré quelques tomes avec les même personnages encore 🙂 (Zina)
Contemporain…
Mon coeur restera de glace d’Eric Cherrière : être poétique dans un contexte historique où l’inhumain est à son apogée. Être percutant et visuel en 189 pages. Intense, noir et marquant. (June)
J’ai découvert Isabelle Carré et Les rêveurs qui m’a mis aux larmes et aux sourires tendres sur l’enfance. Et dans un style très différent mais avec un petit plus, je recommande Ayelet Gundar-Goshen, La menteuse et la ville. (Lisou)
BD…
En manga, j’ai adoré Ranma ½ pour le loufoque, mais c’est surtout Le Sommet des dieux qui m’a ravi, une enquête au pays de l’Himalaya, sur deux grimpeurs d’exception à des décennies d’écart. Vraiment passionnant et les dessins sont d’une beauté !!!! En 5 tomes. En BD, les deux tomes de L’adoption m’ont lacéré le coeur. Heureusement, Les contes de la pieuvre, de Gess, ainsi que les 4 tomes de Triskell et Nouveau contact m’ont redonné le sourire, enfin heu non ils m’ont aussi fait pleurer mais ils sont tous trop bien quand même ! In waves est absolument à lire. Éprouvant, mais majestueux et vibrant. Avec un dessin qui m’a prise au dépourvu par ses couleurs saturées et de prime abord simpliste. (Lisou)
Fondu au noir de Brubaker & Philips, un magnifique comics qui rend hommage au cinéma noir des années 40. Un océan d’amour de Lupano et Panaccione, une histoire inattendue, tendre, intelligente et drôle. (Zina)
Sur les écrans…
Fleabag et Avenue 5 pour ceux et celles qui aiment des séries en mode très décalées ! Hors normes pour les héros du quotidien qui rendent la vie plus douce que ce qu’elle n’est. Les films coréens Parasite et Lucky strike pour de la violence psychologique et physique ! (Lisou)
Dumplin’, une comédie touchante. À couteaux tirés, savoureux et drôle. Sale temps à l’hôtel El Royale, une comédie noire qui n’a pas eu le succès qu’elle méritait. Tous surveillés : 7 milliards de suspects, passionnant et effrayant. Et la femme créa Hollywood, affligeant, encore une fois, sur la non-reconnaissance des femmes. En série, je vous en parle déjà assez avec les TFSA, donc je ne citerai que Derry girls, qui est vraiment une série excellente et qui mériterait d’être plus connue. (Zina)