L’épée de la providence / Andrzej Sapkowski

L’épée de la providence / Andrzej Sapkowski

couverture du roman L'épée de providence de Andrzej Sapkowski

Sorceleur, Tome 2

Geralt de Riv n’en a pas fini avec sa vie errante de tueur de monstres. Fidèle aux règles de la corporation maudite des sorceleurs, Geralt assume sa mission sans faillir dans un monde hostile et corrompu qui ne laisse aucune place à l’espoir. Mais la rencontre avec la petite Ciri, l’Enfant élue, va donner un sens nouveau à l’existence de ce héros solitaire. Geralt cessera-t-il enfin de fuir devant la mort pour affronter la providence et percer à jour son véritable destin ?

Avis : J’ai commencé la saga du Sorceleur en 2011. J’ai lu Le dernier voeu, je l’ai trouvé très sympa, et j’ai acheté le tome suivant. Et… L’épée de la providence s’est fait dévoré par ma PAL, qui devenait de plus en plus gargantuesque au fil des ans ! Fin 2021, j’ai regardé la saison 2 de Witcher, et le super clif’ de fin m’a donné le coup de pied qui me manquait pour m’y attaquer à nouveau !

La première chose que je dois dire, c’est qu’il y a vraiment beaucoup de différences entre les romans et l’adaptation que Netflix en a tiré. L’épée de la providence a été traité dans la saison 1, et le roman est divisé en plusieurs histoires : Les limites du possible (la chasse au dragon), Éclat de glace (où Geralt et Istredd se disputent Yennefer), Le feu éternel (où Geralt court après un doppler, un être qui peut prendre l’apparence d’un autre, pour aider un ami de Jaskier), Une once d’abnégation (où Geralt joue les intermédiaires entre une sirène et un duc, fait le joli cœur, et combat des monstres marin), L’épée de la providence (où Geralt rencontre enfin Ciri) et Quelque chose en plus (où Geralt se prend une raclée, se soigne à coup d’hallucinogènes, et retrouve, pour de bon cette fois, Ciri).

Toutes n’ont pas été traitées dans la série, et le style de celles qui l’ont été est de manière générale plus épique que dans le livre. La rencontre avec Ciri, c’est limite le jour et la nuit, tant l’histoire a été réécrite. Par ailleurs, la jeune fille a seulement 10 ans dans le roman, contrairement à l’adolescente qu’incarne Freya Allan. Ceci dit, ça ne m’a pas dérangé car c’était ainsi plus intéressant que d’avoir une resucée de ce que j’avais déjà vu dans la série.

Dans ce tome, on voit qu’il est en réalité très ami avec Jaskier, alors que dans The witcher, le personnage est un peu traité comme un boulet. On s’intéresse également beaucoup aux déboires amoureux de Geralt avec Yennefer, dont il semble très épris, ce que j’ai trouvé un peu ennuyeux, je dois l’avouer. Les premières histoires manquaient d’ailleurs un peu de rythme, les deux premières particulièrement. C’était parfois un peu trop plat.

Cependant, j’ai bien plus apprécié les dernières, et je suis curieuse de voir ce qu’il va se passer avec Ciri. Je lirai donc avec plaisir Le sang des elfes, le tome suivant. Et pas dans 10 ans normalement !

Roman publié aux éditions Milady – Traduit du polonais par Alexandre Dayet

Lire aussi l’avis de Saiwhisper

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