La campagne écarlate / Brian McClellan

La campagne écarlate / Brian McClellan

couverture du roman La campagne écarlate de Brian McClellan

Les Poudremages, tome 2

Le maréchal Tamas a réussi son coup d’État, écrasé les royalistes et mis en branle des élections. Mais la guerre avec les Kez, qui espéraient bien s’emparer des richesses d’Adro avec la complicité du roi déchu Manhouch, risque de mettre un frein à ses ambitions. Surtout qu’après la chute de la cité frontalière Budviel, Tamas se retrouve coincé derrière les lignes ennemies avec une partie de ses troupes, pourchassé par toute une armée. Ses dons de stratège suffiront-ils ? Dans le même temps, la nouvelle de sa mort atteint Adro…

Avis : Après un premier tome fort alléchant, je n’ai pas tardé à me lancer dans La campagne écarlate et je ne l’ai pas regretté !

Retour à Adro quelques jours seulement après la fin de La promesse du sang. Les cartes ont été rebattues, adieu les promesses de paix et d’une nouvelle ère que Tamas voulait apporter avec son coup d’état. Les dieux sont de retour et ils ne sont pas tous aussi sympa que Mihali ! Taniel peut en témoigner (s’il pouvait parler), lui qui est encore dans les vapes après son affrontement avec Kresimir. Tamas lui, est aux portes d’une Budweil assiégée par les Ketz, prêt à leur mettre une branlée. Apparemment, il n’a pas encore bien appris la leçon sur les plans, les failles, les traites, tout ça tout ça… Quant à Adamat, ses préoccupations sont très loin, il a sa propre guerre à mener, et surtout il veut retrouver sa famille.

Je dois dire que même si j’ai passé un très bon moment avec La campagne écarlate, j’ai nettement préféré la ligne qui suivait Taniel (qui va finir par se réveiller, oui 😉). Je dirais même que c’est elle qui m’a vraiment passionnée ! D’une part parce que j’adore évidemment ce personnage, son évolution, sa force de caractère, si paradoxale avec son addiction (car oui pas d’erreur, c’est un drogué !) et sa relation avec Ka-poel qui est juste trop choupi. Une Ka-poel dont, si nous étions au cinéma, je dirais qu’elle crève l’écran ! une muette qui sait sacrément bien se faire comprendre, et dont les pouvoirs semblent sans commune mesure. Mais aussi parce que c’est dans cette partie que j’ai trouvé le plus de surprises et de rebondissements (même si j’ai tout de suite deviné qui était le traitre).

Chaque jour, l’armée cédait un peu plus de terrain. Kresimir était en vie et exigeait leur reddition. Que pouvait-il faire ?
Se battre.
C’était la seule réponse possible.

Côté Tamas, c’est en effet assez linéaire. Lui et son armée se font courser par les Kez et tentent de survivre dans un territoire hostile, ce qui n’a pas été sans me rappeler Les portes de la maison des morts. Attention ! ça n’a pas non plus l’ampleur de la Chaîne des Chiens, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Tamas est décidément un personnage que je n’apprécie pas. Même ainsi, alors qu’il a bien d’autres sujets d’inquiétudes, il arrive à démontrer qu’il est toujours aussi con. Et les quelques passages où Brian McClellan essaie de nous faire larmoyer sur son passé, n’ont pas changé mon sentiment.

Adamat est celui qui nous garde en lien avec l’actualité d’Adopest. S’il est surtout préoccupé par sa quête personnelle, il nous permet de voir que politiquement, il continue aussi de s’y passer des choses. On y retrouve également le Privilégié Bodabor, toujours aussi mystérieux, et donc forcément intrigant, et Nila, dont l’évolution est très prometteuse pour La république d’automne.
Rendez-vous pris !

La campagne écarlate est un roman publié aux éditions Leha – Traduit par Thomas Bauduret

L’avis de l’ours

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