Rachel Morgan, tome 13
Rachel Morgan has come a long way since her early days as an inexperienced bounty hunter. She’s faced vampires and werewolves, banshees, witches, and soul-eating demons. She’s crossed worlds, channelled gods, and accepted her place as a day-walking demon. She’s lost friends and lovers and family, and an old enemy has unexpectedly become something much more.
But power demands responsibility, and world-changers must always pay a price. Rachel knew that this day would come – and now it is here.
To save Ivy’s soul and the rest of the living vampires, to keep the demonic ever-after and our own world from destruction, Rachel Morgan will risk everything . . .
Avis : The witch with no name est longtemps passé pour le dernier tome de la série, ce qui est logique, puisqu’il en a toutes les caractéristiques, même un épilogue ! L’autrice ayant décidé de reprendre sa série il y a 2 ans, il s’agit en réalité de la fin d’un arc. Ce tome 13 devra donc répondre à une question en suspens depuis quelque temps : Rachel, la sorcière qui a su défier tous les paris et les attentes, réussissant toujours à les dépasser – et à survivre ! – sera-t-elle aussi capable de rendre leur âme aux vampires non-morts ?
Cormel, le maître vampire de Cincinatti en a assez d’attendre. Pour pousser Rachel à trouver comment résoudre cette question, il met tout en œuvre pour donner à Ivy sa première mort. Si Rachel ne veut pas voir sa meilleure amie se transformer en une suceuse de sang cruelle et sans âme, elle devra trouver une solution et vite. Un problème n’arrivant jamais seul, les elfes, avec à leur tête Landon, y voient là une opportunité pour se débarrasser à la fois des vampires et des démons.
Avec cette série, Kim Harrison a vraiment mis en place un worldbuilding minutieux, qui se développe peu à peu pour en dévoiler toute l’ampleur et l’intrication. Si un producteur voulait se donner la peine de l’exploiter à son plein potentiel, Rachel Morgan ferait d’ailleurs une excellente adaptation en série télé : des personnages forts, un monde riche et visuel, des rebondissements de fous, de l’action, et une réelle évolution. Et c’est particulièrement ce dernier point qui en fait une des meilleures séries d’urban fantasy selon moi. L’autrice n’est jamais restée sur ses acquis et a su faire évoluer son monde de manière intelligente et surprenante. Entre Sorcière pour l’échafaud et The witch with no name, c’est tout simplement le jour et la nuit !
Ce tome est donc riche en action et péripéties, et pour Rachel les enjeux sont si élevés – et ne concernent pas la seule âme d’Ivy – qu’elle est prête à tout risquer, une fois encore, pour ce qu’elle croit juste. Bon, comme souvent avec Kim Harrison, il y a quelques longueurs et répétitions… mais il y a aussi des scènes très drôles, des dialogues piquants, de l’émotion (même au début, alors que je n’apprécie pas spécialement Ivy) et une fin très réussie.
J’ai également apprécié l’épilogue, même si je l’ai trouvé trop long. Il se déroule plus de 20 ans après les évènements de The witch with no name, et nous y découvrons ce que les personnages sont devenus. C’est une jolie happy ending, qui me laisse maintenant perplexe puisque Kim Harrison a relancé sa série en 2020, 6 ans après son arrêt supposé. Bien qu’American demon relance donc les aventures de Rachel, il est toutefois possible de s’arrêter ici. Je suis assez curieuse de mon côté de voir comment elle a lié ça à ce tome, et surtout quand est-ce que cela se passe : avant ou après l’épilogue ?
– Hey, Trent, was this about what you wanted?
– Apart from his Killing my horses, yes. Cormel now realizes he needs me.
– Needs you? For what?
– To keep you from Killing him, of course.
Roman publié aux éditions HarperVoyager
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