Le cycle des chats, Tome 3
Affronter des hordes de rats impitoyables. Faire alliance avec de stupides humains. Circuler sur un fil entre les buildings de New York. Désamorcer une bombe atomique… Franchement, si j’avais su, parole de CHAT, je n’aurais pas traversé l’océan.
Avis : Mais quel conteur, ce Bernard Werber ! La planète des chats est d’un beau suspense, avec un programme de ministre, toujours de l’humour mais il se lit quand même trop vite.
J’ai retrouvé avec plaisir Bastet, Sa majesté des chats. Elle n’a rien perdu de sa grosse tête « il me prenait pour une prétentieuse et il me découvre enfin… telle que je suis : une reine visionnaire » !!! Mais il y a un énorme de problèmes pour les rescapés de la France sur le voilier qu’ils ont pris pour traverser l’océan Atlantique vers les États-Unis : Manhattan est envahie par les rats alors qu’un raticide révolutionnaire était censé avoir vaincu les rongeurs. Comment vont-ils faire ? Y a-t-il seulement des survivants-non-rats dans la grosse pomme ?
Et commence donc l’épopée de Bastet et ses compagnons en Terre ricaine ! Du suspense, de l’émotion et toujours des « Werberisme » comme les 7 directions possibles pour l’avenir de l’humanité : capitalistes, religieux, féministes, technologistes, biologistes, décroissants et fuyards. Il y a des batailles épiques contre les rats, de la politique avec Hillary Clinton en guest star, et de la stratégie avec Bastet qui mouille la chemise.
Tant de questions restaient en suspens dans le tome 2 : Bastet apprendra-t-elle l’empathie ? Son fils, Angelo la rendra-t-il enfin fière de lui ? Pourra-t-elle enfin prendre définitivement l’ascendant sur Esméralda, sa Némésis ? Les humains sauront-ils dépasser les carcans de leurs groupes de pensées ? L’unité humain /animal sous un seul chef est-elle possible ?
Mais heureusement, La planète des chats nous donne des réponses. Cela fait toujours plaisir de voir se dérouler les histoires de cet auteur. Le suspense, l’humour et des faits de l’encyclopédie du savoir absolu et relatif n’y sont pas étrangers. Mais c’est surtout le décalage avec une vision chat qui est ici intéressante.
Roman publié aux éditions Albin Michel
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