Le Sixième Monde, Tome 2
Quatre semaines se sont écoulées depuis le sanglant affrontement de Black Mesa. Maggie s’efforce de faire bonne figure, mais sa dernière mission s’est très mal terminée : elle a perdu son seul ami, et elle doit à présent veiller malgré elle sur une adolescente qui possède un pouvoir clanique des plus étranges. Puis lui parvient une sinistre nouvelle : Kai a été recruté par une mystérieuse secte dirigée par la Locuste blanche, un personnage sorti tout droit des légendes navajos. Maggie refuse d’y croire et se lance sur sa piste, convaincue qu’il a besoin de son aide.
Sa quête l’emmène au-delà des Murs de Dinétah, au cœur des horreurs d’un monde ravagé par les Grandes Eaux. Accompagnée d’une poignée disparate d’alliés, Maggie devra affronter des trafiquants d’organes, des dieux navajos et la Locuste blanche en personne. Mais le chef de la secte ne correspond pas à l’image qu’elle s’en faisait, et Kai n’a peut-être pas besoin qu’on vienne à son secours. Le terrible projet de la Locuste blanche va mettre à rude épreuve la confiance toute neuve qu’éprouve Maggie envers ses amis et la faire douter d’elle-même. Tous ne survivront pas à cette aventure…
Avis : J’ai lu il y a peu, La piste des éclairs, 1er tome de cette nouvelle série gagnant du prix Locus, et ayant Le fléau des locustes sous la main, il a très rapidement suivi. Peut-être trop ? Car j’ai été un peu déçue.
Nous retrouvons Maggie 1 mois après les évènements de Black Mesa. Elle a repris le cours de sa vie, en attendant que Kai rentre « à la maison » – c’est aller un peu vite en besogne si vous voulez mon avis, mais passons. Jusqu’au jour où elle apprend que celui-ci s’est fait embrigader par une secte, menée par un gourou qui se fait appeler la Locuste Blanche, et qui prédit une nouvelle apocalypse. Ni une ni deux, persuadée qu’il est en danger – il lui a laissé un message où il lui dit qu’il l’aime (vous voyez mes yeux au ciel, là ?) – elle part à sa recherche.
L’aspect le plus intéressant du Fléau des locustes c’est qu’on passe derrière le Mur, et que l’on découvre comment l’autre côté survit. Le récit reste également entraînant, avec beaucoup d’action, et on ne peut pas vraiment dire que l’on s’ennuie. Je ne saurais pas exactement mettre le doigt dessus, mais il m’a toutefois manqué quelque chose pour vraiment adhérer. Il y a un petit rien de heurté dans les relations de Maggie avec les autres, qui manque de naturel. Encore une fois, elle m’a fait penser à Kate Daniels. Comme elle, elle se retrouve responsable d’une adolescente, et comme elle, elle se met à développer son cercle, mais c’est fait de manière bien plus fluide chez Ilona Andrews. Peut-être parce que Maggie veut désespérément construire ces liens, alors que Kate l’a fait malgré elle ? Mais je crois que c’est le manque d’humour qui m’a le plus manqué. Le 1er tome en avait un peu grâce à Kai, mais il est ici absent pendant les ¾ du récit.
Je pense malgré tout lire le tome 3 lorsqu’il sortira, pour voir l’évolution, si je peux l’emprunter, mais j’avoue que je n’irai pas jusqu’à l’acheter.
Roman publié aux éditions Milady – Traduit de l’anglais (États-Unis) par Isabelle Pernot