Rachel Morgan, Tome 10
Ritually murdered corpses are appearing across Cincinnati, terrifying amalgams of human and other. Pulled in to help investigate by the I.S. and FIB, former witch turned day-walking demon Rachel Morgan soon realizes a horrifying truth: a human hate group is trying to create its own demons to destroy all Inderlanders, and to do so, it needs her blood.
She’s faced vampires, witches, werewolves, demons, and more, but humanity itself might be her toughest challenge yet.
Avis : Quel plaisir de retrouver Rachel, Jenks et Ivy dans une nouvelle aventure ! A Perfect blood revient aux racines de la série avec une enquête trépidante, ce qui n’était pas arrivé depuis le tome 7. Rachel est invitée par l’agence de sécurité des Outres à enquêter sur une série de meurtres barbares qui utilise la magie démonique. Et ils lui font bien comprendre que si elle n’est pas capable de trouver le coupable, ils n’hésiteront pas à se servir d’elle comme bouc émissaire.
L’enjeu est donc déjà élevé pour elle, et il devient bientôt personnel. Car empathique comme elle est, Rachel ne peut supporter ce qui est fait aux victimes (quelqu’un leur donne une apparence de démon, avec sabots et cornes), mais surtout il s’avère qu’elles étaient toutes porteuses du gène Rosewood, le même qui a failli la tuer lorsqu’elle était enfant. Quelqu’un tenterait-il de recréer un être comme elle ?
Heureusement, elle pourra compter sur l’aide inattendue de Trent. Depuis leur dernière aventure, celui-ci a semble-t-il décidé de devenir un véritable soutien pour elle – même s’ils sont toujours incapables de rester dans la même pièce sans finir par se disputer ! J’aime toujours autant leurs interactions, toujours très drôles, et j’adore la façon dont Kim Harrison fait évoluer leur relation.
Mais ce n’est pas la seule chose qui évolue dans A perfect blood. Alors que tout le monde avance autour d’elle – même Jenks apprend à vivre sans Matalina – il est temps pour Rachel de faire face, d’arrêter de pleurer sur la sorcière qu’elle voudrait être et d’accepter le démon qu’elle est. Avec tout ce que cela comporte d’avantages et de problèmes.
Tout n’est toutefois pas aussi réussi dans ce tome. J’ai trouvé quelques longueurs, qui heureusement s’estompent face aux excellents passages qui leurs font face. Mais ce qui a surtout fini par m’agacer, c’est le personnage de Wayde. Nouveau venu dans l’équipe, il a été engagé par le père de Rachel pour lui servir de garde du corps. Sauf qu’il ne sert à rien. Leurs sempiternelles disputes sur ce que chacun d’eux pouvait faire ou non faire ont fini par ressembler à un mauvais running gag.
Mais ces quelques menus reproches ne m’ont pas empêchée de me régaler. J’ai dévoré A perfect blood, et je suis impatiente de découvrir la suite. Je trouve que l’on commence à sentir la fin approcher, et je me demande vraiment comment Kim Harrison va choisir de clore sa série. J’ai également apprécié que l’autrice n’oublie pas Kisten, et c’est toujours avec beaucoup d’émotions qu’il est fait mention de lui.
No wonder Trent thought I was brainless. He’d been trying to tell me, and I hadn’t listened. I guess I hadn’t watched the right movies to know that with ultimate power comes ultimate responsibility. My blood was power, and I had a responsibility to keep it safe – even if that mean I had to hurt someone in the short term.
Roman publié aux éditions HarperVoyager