Maggie et sa fille Nina vivent dans la même maison mais, parce qu’elle lui a fait subir des choses impardonnables, Nina garde sa mère dans le grenier qu’elle verrouille chaque soir. Elle ignore la plupart des secrets du passé et Maggie préfère rester prisonnière plutôt que de révéler la vérité.
Avis : Nina, la fille et Maggie, la mère vivent sous le même toit mais pas du tout, mais alors pas du tout, de façon traditionnelle. (A moins que ce soit la même chose chez vous et dans ce cas, posez vous les bonnes questions 😉).
En effet, Maggie est enchaînée et ne peut pas sortir. Pourquoi ? Et bien car d’après Nina, elle mérite d’être punie. De quoi ? C’est ce que va nous raconter, avec force retour en arrière et projection vers l’avant, John Marrs. La maison des mensonges c’est un gros brin de déviance, une pincée de suspense, quelques cuillerées de bonnes idées (mais j’ai tout vu venir à l’avance !). Et heureusement une fin vraiment originale et surprenante.
Sans cette fin, ce roman aurait eu une chronique catastrophique, car je n’ai pas non plus développé d’empathie ni pour Nina, ni même pour Maggie. Le final que lui donne John Marrs remonte le livre dans ma liste personnelle car c’est un pied de nez extrêmement cruel et twisté. Donc si vous êtes du genre La femme de ménage de Freida Mcfadden, La maison des mensonges vous plaira. Si vous avez tendance à déjouer les mystères de vos lectures, passez votre chemin. Malgré l’écriture enlevée de l’auteur, les rebondissements et découvertes censées rythmer le récit n’auront pas de mystères pour vous.
La maison des mensonges de John Marrs est un roman publié aux éditions City-Editions – Traduit de l’anglais pas Marion Boclet.
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