L’immeuble de la rue Cavendish, tome 5
Les études, c’est terminé et maintenant, Léa est bien décidée à profiter un maximum de la vie ! Mais entre sa famille, ses voisins et leurs mille difficultés, parviendra-t-elle à ne pas s’oublier ?
Après des études loin de la capitale, Léa est de retour à Paris et emménage au sixième étage de l’immeuble de la rue Cavendish. Entre son stage dans une boîte de production (elle rêve de devenir documentariste), son petit ami qui galère financièrement, ses voisins hauts en couleur et sa famille, au premier étage, qui compte (un peu trop) sur elle, elle ne risque pas de s’ennuyer ! D’autant plus qu’elle s’est mis en tête d’enquêter sur le mystère de la chambre de bonne qu’elle occupe… Au milieu de ce joyeux bazar, trouvera-t-elle le temps de profiter de la vie ?
Avis : Léa est la grande fille de Thomas Lefeuvrier, qui vit avec Hyppolite et Manon, ses autres enfants au 1er étage de l’immeuble de la rue Cavendish. Léa, elle, s’est installée depuis son retour de Lille, dans la chambre de bonne sous les toits que lui loue Guy du 2ème. Cette chambre pourrait émettre de mauvaises ondes car y a été retrouvé : des petites voitures des années 70, un calendrier gravé dans le mur des années 40 et un journal intime disant que l’on ferait du mal à 2 enfants entre ces murs. Mais Léa s’y sent bien et cherche à faire la lumière sur cette affaire qui terrorise et déprime Guy. Car celui-ci pense que ses grands parents ont dénoncé des enfants juifs pendant la 2nde guerre mondiale.
Léa a un amoureux, Jeremy, qui galère entre études et son petit boulot de livreur. Elle est stagiaire dans une boîte de production de documentaires et se verrait bien en réaliser un. Entre sa famille (père sur appli de rencontres mais toujours un peu amoureux de la voisine de 4ème Charlotte, sœur harcelée qui veut faire des vidéos sur le net, petit frère qui s’élève comme il peut…), son copain jaloux et qui a trop peu de temps pour eux, son stage qui la passionne et son projet de vie qui n’ira peut être pas avec ce qu’a prévu Jeremy, Léa est bien occupée.
Pourtant j’ai trouvé que Léa se lâche était un tome un peu moins réussi. Je trouve déjà que le titre colle mal avec cette histoire. Léa a certes beaucoup de choses à gérer, mais elle trouve le temps de voir ses copines et copains, de faire la fête tout en aidant son père et ses demi frère et sœur. Sans parler de se tenir au courant du voisinage et d’utiliser l’histoire de sa chambre de bonne pour en faire un documentaire. Donc je ne vois pas où Léa se lâche… elle est déjà assez « vivante », avec tout ça non ?
Pour le 5ème opus donc, Caroline Kant a eu un petit coup de mou sur le suspense. Et sur les personnages qui sont par trop bobos et qui ronronnent. Attention, c’est toujours plaisant de revoir les autres habitants et de suivre l’enquête sur les enfants du passé de la chambre de bonne. Mais j’y ai moins trouvé de suspense car Léa gère tout excellemment bien. Trop bien en tout cas pour qu’on s’inquiète un minimum et qu’une tension puisse s’installer. Comme on a eu l’habitude avec la relation entre Margaux et Mathieu au 1er tome, la vie de Lucie qui devait opérer un réajustement profond au tome 3 ou Ismaël le migrant au tome 4.
Bref, un petit bémol mais qui ne m’empêchera pas de lire le dernier tome et même de l’attendre impatiemment. Notamment car il parlera de la concierge, Aimée, qui est un personnage que j’aimerais mieux connaitre et que l’on devrait voir la résolution du mystère de la chambre de bonne !!!
Léa se lâche Caroline Kant est un roman publié aux éditions Les Escales (Séries).