Cormoran Strike, tome 2
Quand l’écrivain Owen Quine disparaît dans la nature, sa femme décide de faire appel au détective privé Cormoran Strike. Au début, pensant qu’il est simplement parti s’isoler quelques jours – comme cela lui est déjà arrivé par le passé –, elle ne demande à Strike qu’une seule chose : qu’il le retrouve et le lui ramène.
Mais, sitôt lancée l’enquête, Strike comprend que la disparition de Quine est bien plus inquiétante que ne le suppose sa femme. Le romancier vient en effet d’achever un manuscrit dans lequel il dresse le portrait au vitriol de presque toutes ses connaissances. Si ce texte venait à être publié, il ruinerait des vies entières. Nombreux sont ceux qui préféreraient voir Quine réduit au silence.
Lorsque ce dernier est retrouvé assassiné dans de mystérieuses circonstances, la course contre la montre est lancée. Pour mettre la main sur le meurtrier – un tueur impitoyable, tel qu’il n’en a encore jamais rencontré dans sa carrière –, Strike va devoir d’abord percer à jour ses motivations profondes.
Avis : J’ai retrouvé avec un énorme plaisir, la suite des enquêtes de Cormoran Strike et de Robin, son assistante dans Le ver à soie.
Sur le plan professionnel d’abord, il y a des enquêtes pour divorce ou tromperie, surtout la poursuite de Miss Brockleshusrt, la maîtresse de son client qui aurait un amant ! Et puis survient, Léonora Quine, une petite bonne-femme toute terne qui veut que Strike retrouve son mari, Owen Quine, qui a fugué. Comme à son habitude. Mais depuis plus de 10 jours maintenant , ce qui n’est pas habituel pour 2 sous.
S’ensuit ce pour quoi Strike aime son boulot : non seulement il retrouve Quine, mort, alors que la police n’aurait rien fait pour le retrouver, mais il sent puis prouve que ce n’est pas la personne que la police a arrêté qui est coupable. Mais bien sûr, les rebondissements sont nombreux, les tentatives de meurtres sur sa personne aussi et les menteurs sont légions. Robin va prendre de plus en plus part aux enquêtes, et révéler son potentiel. Ce qui nous entraîne vers le plan personnel de nos deux protagonistes.
En effet, on avait laissé Strike se débattre avec ses émotions pour Charlotte, sa petite amie avec qui il entretient une relation depuis 15 ans ; une femme compliquée, qu’il venait de quitter. Et qui par vengeance, se fiance avec un autre, Jago Ross, du même milieu qu’elle en plus d’être violent et ivrogne. L’appel du coucou voyait Robin se débattre avec l’envie de bien faire son travail et de devenir elle aussi enquêtrice, sans pour autant pouvoir en parler avec son fiancé, Matthew. Mais pas plus avec Strike, qui ne voyait pas la véritable envie de Robin. Ceci change dans ce 2ème tome. Et c’est pour le mieux, cela donne du rythme et distille du suspense.
J’ai tout autant aimé Le ver à soie, que L’appel du Coucou. Pas exactement pour les mêmes raisons. Dans le 1er tome, on découvrait Strike et Robin. Dans celui-ci, les relations prennent de l’ampleur et l’enquête est encore plus retorse que celle de Lula Landry. En effet, Owen Quine, s’il est beaucoup moins connu que ne l’était le mannequin, est quand même un auteur dont les amis et surtout les ennemis sont de la « haute » et du cercle très fermés du monde « démoniaque » de l’édition. C’était un personnage fantasque, qui voulait être reconnu et bousculait tout : les secrets, les conventions et les richesses. Donc ne pouvant laisser personne indifférent… Et son meurtre ne l’est pas moins !
Bref, je vais devoir trouver la suite rapidement car J. K. Rowling est toujours excellente pour accrocher les lectrices et lecteurs. Mais comme j’ai pris la série très en retard (début en France en 2013) j’ai encore quelques livres devant moi (5 tout de même) avant de devoir vraiment attendre comme on le faisait pour les Harry Potter !!!
Le ver à soie de Robert Galbraith (aka J.K. Rowling) est un roman publié aux éditions Grasset – Traduit de l’anglais par Florianne Vidal