La Breizh Brigade, tome 2
L’irrésistible trio Corrigan est de retour : Maggie, Louise et Énora continuent de s’occuper de leur manoir et de leurs hôtes avec soin tout en restant à l’affût d’une nouvelle enquête. Elles se retrouvent avec du pain sur la planche le jour où une puissante déflagration secoue la baie, pulvérisant un bateau.
Que s’est-il passé ? Les Malouins ne sont pas au bout de leurs surprises quand ils découvrent que nul autre que le maire de Saint-Malo est la victime de cette attaque. Heureusement, la Breizh Brigade est sur le pont, bien décidée à élucider cette affaire.
Avis : Après Bienvenue chez les Corrigan, j’étais curieuse de voir ce que les 3 femmes de la maison allaient pouvoir nous proposer ; c’est donc avec allégresse que j’ai pris le pas de Ni français, ni breton.
Quelques mois se sont écoulés depuis leur dernière affaire et Maggie, Louise et Enora, qui sont retournées à leur routine, s’ennuient un peu… Ça tombe bien, voilà que le catamaran dans lequel se trouvait le maire de St Malo vient d’exploser ! Et non, ce n’est pas un accident ! Qui aurait pu lui en vouloir à ce point ? Et qui aurait eu les moyens de le lui faire savoir de façon si spectaculaire ? Voilà nos 3 limiers dans les starting-blocks !
Avec Ni français, ni breton, Mo Malø reprend les éléments qui sont bien partis pour devenir la marque de fabrique de la Breizh Brigade : un décor de rêve chargé d’histoire, des personnages pleins de verve, des situations rocambolesques et une enquête bien ficelée. Les suspects ne manquent pas pour l’attentat contre le maire et, avec la Route du Rhum qui doit bientôt prendre le départ, la situation est un poil tendue. En voulait-on à l’homme ou à la figure politique ? En toile de fond, le mystère sur la disparition de Constant Corrigan est tout prêt à resurgir.
Si l’enquête est bien menée et entraînante, il m’a tout de même manqué quelque chose pour que je me laisse totalement emporter : je n’arrive pas à m’attacher au trio des Corrigan. Elles sont pétillantes et ont chacune une personnalité propre, mais je ne suis pas touchée. Les mots en anglais que Maggie ne cesse de mettre dans ses phrases lui donnent un air prétentieux (alors qu’il s’agit de sa langue maternelle). Je n’ai pas ce genre de reproches à faire aux 2 autres, mais je crois que ce qui m’empêche de m’y attacher c’est qu’on reste trop en surface de leurs sentiments. Elles sont suffisamment approfondies pour avoir du caractère, mais pas assez pour déclencher mon empathie.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
S’il leur fallait encore un motif pour mener à bien cette enquête, elles venaient de mettre la main dessus. Il ne s’agissait pas seulement de sauver monsieur le maire ; il s’agissait aussi de sauver leurs peaux !
Roman publié aux éditions Les escales (Séries)
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