Verity Long, Tome 5
Verity Long a une vie sociale à peu près aussi trépidante que celle de Lucy, sa mouffette de compagnie. Alors quand elle reçoit une invitation de la nouvelle directrice de l’éminente Société de l’Héritage de Sugarland, elle n’en croit pas ses yeux ! Mais ce n’est pas ce qu’elle imagine. Elle se voit confier une nouvelle mission : devenir membre de la fondation sous couverture pour enquêter sur des phénomènes étranges qui se produisent au quartier général.
Avis : Verity Long est une série de cosy paranormal légère et agréable que j’apprécie beaucoup. Normalement. Car je dis dire que je me suis pas mal ennuyée dans Thé glacé avec les fantômes.
L’histoire est conforme aux précédentes : en enquêtant sur les agissements des fantômes qui agitent la société des dames patronnesses de Sugarland, Verity va tomber sur un os. Plein d’os en fait, tous rassemblés dans le corps d’une des dites dames, échoué au pied des escaliers, la nuque brisée. Mais concrètement, j’ai trouvé qu’on tournait pas mal en rond et qu’il ne se passait pas grand-chose.
Par ailleurs, Verity m’a beaucoup soulée. Depuis le début, je trouve qu’elle n’est pas très sympa avec Frankie, son fantôme personnel – alors qu’elle est pleine de compassion et d’attention pour tous les autres ! Mais elle tient le pompon avec Thé glacé avec les fantômes. Elle est tout le temps sur son dos, le traite comme un enfant de 5 ans, et apparemment les concepts d’intimité et de vie privée, elle ne connait pas. Alors oui, c’est un ancien gangster qui aime se rappeler ses temps de gloire, mais bon, il est mort, quel mal peut-il faire aujourd’hui ? Organiser des paris sur sa propriété avec ses potes fantômes ? Et alors ? elle ne les voit pas, ne les entends pas, et n’en voit pas les traces !
J’aime bien une petite lecture légère et amusante de temps en temps. Mais cette fois, c’était quand même un peu trop léger à mon goût et pas drôle. J’espère que le tome suivant, Le meurtre du Sugarland Express, saura remonter la pente !
Roman publié aux éditions Alter Real – Traduit par Julie Nicey
Lianne est moins sévère que moi.