Mort d’une fille de peu / Mariah Fredericks

Mort d’une fille de peu / Mariah Fredericks

couverture du roman Mort d'une fille de peu de Mariah Fredericks

Jane Prescott, Tome 3

New York, 1913. Jane Prescott est enfin en congé, mais sa patronne, Louise Tyler, a été engagée pour jouer une pièce de théâtre commémorant les cinquante ans de l’abolition de l’esclavage. Louise, qui doit jouer Lincoln, a le trac et a absolument besoin d’elle pour l’aider à la bonne préparation du spectacle.
Ses vacances sont définitivement interrompues par la découverte du coprs de Sadie Ellis, une jeune femme vivant dans un foyer tenu par l’oncle de Jane, Tewin Prescott. Principal suspect et refusant de dire où il se trouvait le soir du meurtre, il est arrêté. Avec courage et détermination, Jane mène son enquête coûte que coûte pour sauver son oncle.

Avis : Mais que j’aime cette série !! Avec les Raven, Fisher & Simpson se sont vraiment mes 2 séries de polar historique préférées du moment. C’est avec délectation que je me suis plongée dans Mort d’une fille de peu, et j’y ai retrouvé un plaisir de lecture intact aux 2 premiers tomes.

Jane est un vraiment personnage attachant. Elle est déterminée, forte, terriblement gentille et j’adore sa répartie ! Elle constitue l’un des 2 atouts principaux de cette série. L’autre est la reconstitution historique minutieuse à laquelle s’emploie Mariah Fredericks. On est littéralement transporté en 1913, et c’est avec les mêmes yeux émerveillés que Jane que l’on assiste à la (scandaleuse) exposition internationale d’art moderne à l’Armory Show, que l’on pénètre pour la première fois dans le grand magasin Rutherford’s. C’est avec la même excitation que l’on va danser à l’Acme Café, dirigé par l’un des plus célèbres gangsters de la ville. Mais aussi avec la même tristesse et la même colère que l’on comprend que les préjugés ont plus de poids que la vérité, que l’argent fait marcher le monde, et que Blancs et Noirs ne vivent décidément pas du même côté. Par ailleurs, il y a un indéniable petit côté « Downton Abbey » dans ces romans, de par les relations domestiques / « maîtres ».

Mort d’une fille de peu va confronter Jane à des meurtres qui vont l’atteindre dans son foyer et sa famille. Sadie, une des jeunes pensionnaires dont s’occupe son oncle, dans son refuge pour anciennes prostituées, est retrouvée à 2 pas dudit refuge, assassinée, défigurée. Rapidement, son oncle devient le premier suspect : il n’a pas d’alibi pour la nuit du meurtre. Mais pourquoi en aurait-il besoin d’un ? Parce qu’il tient un établissement qui choque les « bonnes mœurs » et que personne ne veut croire que ses intentions puissent être honorables.

Pour dire la vérité, j’ai très rapidement deviné qui était le coupable. J’ai lu trop de romans policier pour passer à côté. Mais ce qui est vrai aussi, c’est que cela ne m’a pas gênée une seconde. Mort d’une fille de peu est un roman entraînant, terriblement addictif et aux personnages croqués avec justesse. Un plaisir de lecture !

Je n’ai pu m’empêcher d’aller lire le résumé du tome 4, Death of a showman, et je n’ai désormais qu’une hâte : pouvoir me jeter dessus !

Roman publié aux éditions 10/18 – Traduit de l’anglais (États-Unis) par Corine Derblum

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