Terre noyée, Tome 1
En 2182, Capitalia, dernier îlot d’humanité, abrite quelques centaines d’âmes. Lorsque l’École de l’Élite lui propose de rejoindre ses rangs, l’opportunité dont rêve Annaëlle s’offre enfin à elle : un apprentissage rude, mais passionnant entouré de camarades matures !
Bien vite, ses espoirs s’envolent. D’étranges lueurs dans leur regard, des dessins de créatures innommables, une respiration rauque et profonde derrière sa porte de chambre… Malgré sa peur, Annaëlle est décidée à percer les terribles secrets des autres élèves et à comprendre l’Élite, qui gère beaucoup plus de choses qu’il n’y paraît à Capitalia.
Avis : J’ai bien cru à un énième Twilight, et bien non ! L’élite, le premier tome de cette Terre noyée ne ressemble à rien d’autre qu’à elle-même, ce qui est une excellence surprise !!
Annaëlle, une grande-petite de 21 ans, est plus qu’exaspérée par la façon dont vivent les capitaliens (personnes vivant à Capitalia-la-survivante, cise tout en haut du Mont Blanc). Ils sont obnubilés par la télé, repoussent sans arrêt l’âge de la majorité, cuisinent et mangent la recette du jour, bref sont des moutons qui font ce qu’on leur dit. Heureusement, elle a découvert une sorte de passage secret vers une librairie pas comme les autres où son ami Andrew, lui donne à lire des livres d’avant GC (les Grandes Catastrophes : l’eau est montée jusqu’en haut du Mont blanc). Et cette amitié va lui ouvrir plus que les portes de son imaginaire, puisqu’elle va lui permettre de quitter son lycée où elle s’ennuie à mourir, pour l’école de l’élite, qui forme les futurs gouvernants de Capitalia.
Laissons le reste à votre lecture, car trop en dire serait vraiment gâcher la surprise de ce roman. Sachez juste que le fantastique est très présent sur cette Terre noyée et que c’est bien amené. Les rebondissements sont addictifs et bien écrits. Le monde d’Iléana Metivier tient la mer (haha jeu de mot facile !) et ne prend l’eau que dans le dernier quart. Ce qui est réellement dommage car ce monde-là est une pépite qui se déguste. Ensuite j’ai trouvé que le rythme était un peu plus haché, avec des raccourcis qui mériteraient un petit approfondissement, surtout lorsqu’on voit comment sont bien écrit les 3 premiers quarts. Les chapitres se font alors trop rapides et les liens entre eux inexistants. Mais on est dans une phase où Annaëlle est en danger, donc cela participe à la tension subie. Je regrette néanmoins d’avoir perdu la qualité d’écriture de départ, qui décrit un monde post apocalyptique avec des technologies dignes de SF et des dirigeants un peu totalitaires…
Concernant l’histoire d’amour, elle est classée jeunesse mais cela ne m’a pas gênée car l’autrice y met aussi du raisonnement. Ce n’est pas comme « Bella : ce qu’il est froid mais ce qu’il est beau » ni du « Anastasia Steele : c’est vraiment extra dès la première fois et en plus il est tellement riche ».
L’autrice est également très branchée écologie. Elle fait passer ses avis sur la question d’une façon originale, pas dogmatique pour un sou et elle sait s’adresser à notre génération par l’ajout d’un journal d’une jeune fille en l’an 2017.
Attention lecture hautement addictive. Je bous d’impatience de lire la suite !
Roman autoédité