J’ai découvert Julia Richard récemment, avec la lecture de Carne. Et j’ai été tellement impressionnée, par le ton impertinent et le propos du roman, que je lui ai tout de suite demandé une interview, ce qu’elle a gentiment accepté.
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Qui êtes-vous Julia Richard ?
Je suis une française de 29 ans, qui a vécu la moitié de sa vie dans 8 pays (Hollande, Gabon, Libye, Inde, Belgique, Danemark, Allemagne, Angleterre, et France, bien sûr.). À contre cœur, j’ai fait une école de commerce et je suis aujourd’hui cheffe de marque (pour des gels douches), ce qui me plait finalement beaucoup. On peut dire que j’ai une petite vie rangée avec mon compagnon et mon chat (Neko, le plus beau chat du monde, naturellement), mais je sais que suis perçue comme assez « inconventionnelle ».
Je dirais que Carne représente bien la dualité de ma personnalité entre mon sérieux, mon attachement à des sujets de fond et à la symbolique des choses, et puis mon humour décalé, mon envie de jamais complètement rentrer dans le moule, et mon amour de la provocation et de l’expérimentation.
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Tous ces voyages, tous ces pays. Diriez-vous que ces différences de culture ont influencé votre écriture ?
Indirectement, oui. Disons que mon identité déteint sur mon écriture, et que mon identité a été façonnée au fil de ces expériences. On peut en retrouver des traces dans Carne à travers la phrase écrite en arabe par exemple, ou l’anecdote de la piquette tunisienne de contrebande qui arrive en Libye cachée sous le siège avant d’une voiture en plein été. Mais à la base, je travaille surtout à partir d’une problématique. Ici : « Qu’est-ce qu’il se passerait si les gens pensaient réellement qu’il y avait une épidémie zombie, et que ce n’était pas le cas ? », ce qui est plus lié à un aspect social global qu’à un aspect culturel.
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Sacré histoire que vous nous avez concocté avec Carne ! Comment la présenteriez-vous ?
C’est l’histoire d’un homme malade face à une société décadente qui s’arme contre une fausse épidémie zombie.
Sur le récit à proprement parler, ça parle de relations de famille, des réactions individuelles face à une crise, de l’impact de l’individu dans une communauté, de la perte de contrôle, et puis, de comment on se place sur une échelle d’éthique et de bienfaisance en fonction de nos propres jugements et valeurs personnelles.
De manière plus racoleuse, je dirais que c’est ce à quoi aurait pu ressembler Fight Club s’il avait été écrit en 2020 et non plus en 1996. Le roman de Palahniuk parle d’anticapitalisme, d’anarchisme, de société de consommation mondialisée, et même de la peur du sida. Aujourd’hui c’est choses éculées et évidentes. L’histoire de fond de Fight Club est très différente, mais à mon sens, s’il avait dû l’écrire aujourd’hui il aurait certainement donné la part belle aux réseaux sociaux, à la technologie, à la désinformation, au féminisme, aux manipulations de masse… Mais le roman garderait toujours cette tonalité irrévérencieuse et tapageuse ; ce que j’appelle un traitement « pop et punk » dans Carne.
Le cannibalisme n’est qu’un prétexte en vrai. On peut penser que c’est un roman d’horreur mais ça n’en est pas un. Techniquement, ce n’est même pas un roman de zombies.
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Carne évoque une crise sanitaire, comparable dans ses aspects sociaux si ce n’est médicaux, à celle que nous vivons aujourd’hui. Lorsque vous avez écrit le roman auriez-vous pu imaginer que vous tomberiez si juste, et que vous vivriez vous-même de telles situations ?
J’osais espérer que je décrivais quelque chose de crédible, par contre, non, clairement je n’avais pas imaginé que ce roman allait sortir en plein milieu d’une pandémie. J’ai commencé à penser à Carne en 2014, je me suis véritablement penchée dessus au printemps 2016, et j’ai fini la première version à la fin de l’été 2018. Par contre, oui, mes « prédictions » ne se sont pas faites au hasard. Par exemple, si on y réfléchit deux minutes, on se dit qu’outre les denrées alimentaires, s’il y a bien une chose dont on ne veut pas manquer si la société doit s’écrouler, c’est le papier toilette. Et puis, (pour avoir été cheffe de produit pour une marque de papier toilette), je sais que c’est un produit extrêmement demandeur en eau (140 L pour la production d’un seul rouleau), sans parler de déforestation. Donc, toujours dans une optique de civilisation en déperdition, si jamais on devait optimiser les efforts industriels « en temps de guerre », c’est typiquement le type de produit qui pourrait en souffrir. Fini les triples épaisseurs molletonnées parfumées et colorées !
D’ailleurs, en parlant de « temps de guerre », les propos du président Macron (« Nous sommes en guerre » -16/03/20) étaient assez prévisibles aussi. Si nos voisins allemands ont eu un positionnement inverse face à cette crise sanitaire, en France le champ sémantique de la guerre est souvent utilisé face à des difficultés nationales. Hollande avait déjà employé des termes similaires après l’attaque du Bataclan. Pourtant des actes terroristes, « barbares », ne sont en rien une « guerre ». Le terrorisme n’est pas un conflit armé entre des groupes politiques, c’est une démonstration unilatérale de violence d’un groupuscule révolutionnaire radical, ce n’est pas la même chose. Entrer en guerre contre le terrorisme revient à s’engager dans le conflit, le légitimer au nom de la volonté de le contrer, et c’est dangereux. On ne devrait pas non plus être « en guerre contre un virus ». Un virus n’a pas de volonté idéologique, n’est pas armé, il n’a que pour vocation de vivre. L’emploi de la rhétorique guerrière permet de tenir pour responsable un agent naturel -nocif, certes-, mais qui fondamentalement n’a aucun compte à rendre. L’état en revanche…
Je m’égare, mais ce que je veux dire, c’est qu’en étudiant notre passé, notre présent, la portée des mots et des idées, et en étant ouvert à la palette des réactions de l’esprit humain, on peut prédire un paquet de choses.
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Avec votre éditeur, avez-vous hésité à retarder la publication à cause de la pandémie ?
Oui ! À la base, il devait sortir pour Livre Paris en mars 2020. Le marché du livre a énormément souffert durant le confinement. Certaines maisons d’édition sont en train de mettre la clé sous la porte, des sorties littéraires ont été purement et simplement annulées. Au-delà du fait que Carne est pour moi un projet qui m’est cher et qui m’a demandé des années de travail, c’est un engagement financier pour mon éditeur. On a dû décider durant le confinement si on souhaitait le sortir en juin ou non, sans garantie qu’il n’y aurait pas de seconde vague, un reconfinement, ce qui aurait garanti la mort dans l’œuf de ce roman. On avait le choix entre juin ou septembre. Septembre c’est la rentrée littéraire, il y a habituellement énormément de sorties, et cette année encore plus avec tous les reports de parutions. Il aurait été quasi impossible pour Carne d’émerger en septembre. C’était un peu du quitte ou double, mais on a préféré parier sur juin et prier très fort pour que la couverture attire l’œil et que le bouche à oreille fonctionne… À ce stade, on peut dire que dans ce contexte chaotique, une sortie dans ces conditions (pas de reconfinement, les librairies qui rouvrent, les gens qui partiront moins en vacances et se tourneront peut-être plus vers la lecture ?) c’est certainement ce qu’on pouvait espérer de mieux. Maintenant on attend et on croise les doigts.
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Carne est présenté comme une « anticipation sociale », mais j’ai plutôt l’impression qu’on est en plein dedans, non ? Omniprésence des réseaux sociaux, télé-réalité, mal-info, gouvernements dépassés, perte des repères moraux…
Très juste ! Selon certaines définitions, l’« anticipation sociale » ne traite pas nécessairement du futur, mais de notre époque. Disons qu’elle met en scène un scénario non réel qui sert de miroir à notre société actuelle. C’est plus une attente sociale de ce qu’il se passerait si les évènements décrits se déclenchaient demain.
Après, Carne est un roman hybride. C’est du fantastique, puisque la pandémie décrite est quasi mystique ou en tout cas jamais expliquée scientifiquement. C’est également de la science-fiction puisque c’est une dystopie. Mais dans le fond, c’est surtout un roman social. Comme je ne suis personne et que l’Homme Sans Nom est un éditeur de l’imaginaire, on l’a rangé dans la catégorie « fantastique », mais il aurait été publié chez un éditeur généraliste « classique », il aurait été étiqueté « littérature générale ».
Aujourd’hui, vous ne trouverez plus 1984 rangé dans le rayon « science-fiction » mais dans les « classiques ». Malheureusement en France, on boude encore beaucoup trop les récits imaginaires au nom d’un certain élitisme pas toujours bien placé.
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On ne peut pas vraiment dire que le ton du roman soit consensuel. Comment avez-vous abordé le style du roman ? Aviez-vous une volonté de bousculer l’ordre établi ?
Ha ha, non effectivement. Je n’avais pas tant une volonté de bousculer l’ordre établi que de travailler une chronologie différente. Pour mon premier roman Faites vos jeux je m’étais lancé le défi d’écrire avec 8 personnages principaux, mais la structure était extrêmement linéaire. Pour Carne j’avais justement envie d’essayer quelque chose à ce niveau-là. C’était LE gros risque du roman. Quand j’expliquais autour de moi que les chapitres ne seraient pas dans l’ordre chronologique, ni dans aucun autre ordre apparent, on me répondait systématiquement que j’allais me planter, que ça ne ressemblerait à rien. J’étais persuadée que si c’était bien géré ça pourrait justement être une mécanique qui permettrait de conserver l’attention du lecteur et de le surprendre.
La question du ton n’est venue qu’après. La thématique est dure, avec des passages gores, plus cette structure atypique ; je savais qu’il allait être difficile de convaincre un éditeur de parier dessus. Dans sa première version il n’y avait pas du tout autant d’humour noir, de non politiquement correct, le thème de l’inceste était à peine suggéré. Je n’osais pas aller trop loin, tout simplement. Malgré cette auto-censure, je me suis pris une flopée de retours d’éditeurs m’expliquant que si l’écriture était bonne le texte était « trop sombre », qu’ils ne voulaient pas s’essayer à quelque chose d’aussi « contemporain », que mon projet était « ambitieux ». Traduction : invendable.
Puis je suis tombée sur Dimitri (mon éditeur) qui m’a expliqué qu’il aurait préféré que le texte soit médiocre, parce que la question aurait été vite pliée, mais que pour lui, sur une idée pareille, j’aurais dû aller beaucoup plus loin. L’Homme Sans Nom c’était vraiment la maison d’édition chez qui je voulais signer. Ils ont publié mon coup de cœur 2019 (Les bras de Morphée de Yann Bécu), j’adore leur équipe, je sais qu’ils n’hésitent pas à appeler la sécurité quand des relous viennent embêter leurs autrices sur les salons. Non seulement j’étais prête à tout pour le convaincre, mais j’ai pris ça comme un défi. « Ok ? Tu veux que j’aille plus loin ? D’accord. Pas de problème. Tu vas voir de quoi je suis capable. ». J’étais grisée par le fait d’avoir carte blanche. Et jusqu’au bout j’en ai fait des tonnes. Durant les corrections, à chaque fois qu’il me laissait un commentaire pour me demander d’étoffer ou de préciser, j’en profitais pour laisser la blague la plus choquante possible, juste pour voir comment il réagirait. Ça a rendu le retravail du texte extrêmement drôle.
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Vous allez même plus loin en abordant des sujets durs voire tabous comme le viol (et la non-reconnaissance des victimes) et l’inceste. Ce sont des sujets graves que vous traitez un peu à contre-courant de ce qu’on voit habituellement et un choix osé. Qu’est-ce qui vous a motivé ? Et n’avez-vous pas craint de trop choquer vos lecteurs ?
Je voulais créer un duo père-fille. Et pour ça j’avais besoin de deux choses. Premièrement une raison suffisamment forte qui rapproche une fille adolescente de son père. Ensuite, une dynamique qui remette en question leurs rapports, sans tomber dans le glauque voyeuriste. Je voulais mettre à l’épreuve ce qu’on peut attendre de sujets comme l’inceste, le féminisme et la vengeance ; réussir à en faire comprendre les déviances et presque les excuser.
Ça aussi c’était un risque. Il y a beaucoup trop de sujets sur lesquels me faire taper dessus dans ce roman : le glauque, le gore, l’inceste, le viol, le blasphème, l’humour non politiquement correct, et puis, le traitement du féminisme. Ce dernier point est quelque chose sur lequel j’ai beaucoup hésité.
Simon fait preuve de sexisme ordinaire, ce qui est contrebalancé par quelques petites touches modernes type sa femme qui conduit parce qu’elle sait mieux faire les créneaux que lui. Ça ne me coûte rien, ça ne change rien au récit, mais ça permet de sortir des clichés. Par contre, Jessica était assez problématique. Au fil du récit, la fille de Simon passe de féministe à ce qu’on appelle communément « féminazi ». Elle n’est plus dans la restauration de son statut, de son respect, de sa dignité après un viol, mais dans une vendetta misandre dérangeante. Ce n’est pas du féminisme, c’est tout ce que le féminisme ne doit pas être. Panser ses rancœurs en diabolisant le genre masculin endommage ce que le féminisme représente et fait du mal à la crédibilité de la cause. Étant moi-même féministe (ou égaliste, disons), ça m’embêtait de créer un personnage féminin fort pour en faire ça. Le féminisme est suffisamment malmené pour qu’il ne soit pas nécessaire de mettre de l’huile sur le feu, mais mon récit n’est pas un pamphlet féministe, n’a pas de vocation politique, alors tant pis.
J’espère simplement que les lecteurs comprendront qu’une œuvre de fiction ne représente pas nécessairement le mode de pensée de son auteur.e.
En revanche, j’en ai quand même profité pour régler quelques comptes. Avec une marque de produits d’hygiène féminine tout à fait hypocrite (mon ancien employeur), et avec l’ancien collègue qui m’a agressée sexuellement (et les RH qui n’ont rien fait). Ça glisse en quelques lignes, mais ils se reconnaitront. Et puis, surtout, si mes personnages fictifs ne véhiculent pas mes valeurs, il est important que je puisse me laisser l’opportunité de témoigner d’expériences -malheureusement- réelles. #jebalance.
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La narration du roman n’est pas chronologique, au contraire, elle est aussi aléatoire que les souvenirs de Simon. Comment avez-vous procédé ? L’avez-vous écrit ainsi ou au contraire vous êtes-vous amusée à mélanger les chapitres ensuite ?
Ça a été un sacré travail pour construire cette structure. Techniquement, elle n’est pas aléatoire. J’ai choisi l’ordre dans lequel j’ai agencé les chapitres. J’ai pris plusieurs mois rien qu’à élaborer le plan. (Alors que pour mon premier roman, je me suis réveillée à 3h du matin un beau jour, j’ai ouvert mon ordinateur et j’ai écrit la moitié du premier jet en trois jours, comme une maniaque.).
Je n’ai pas assez de recul pour avoir « ma » méthode de construction d’un roman, mais pour celui-ci c’était évident que si je ne bossais pas soigneusement la chronologie j’allais me prendre les pieds dans le tapis en cours de route.
Alors j’ai rempli un mur de ma chambre de post-its :
Une ligne avec la chronologie linéaire de -6 à environ 50.
Une ligne (rose) avec le contenu phare de chaque chapitre.
Une ligne avec l’ordre du roman et les implications que les erreurs de chronologies peuvent avoir.
Et puis, des post-its verts pour les chapitres qui n’existent pas, des symboles géométriques pour la perception du temps par le personnage principal, des strips de couleurs pour l’état de conscience de la situation de la part de Simon, des chiffres indiens (donc arabes) pour l’évolution des symptômes, des flèches pour la continuité perçue entre les chapitres, des barres argentées pour l’ajustement du présent par rapport à la chronologie, des suites séquentielles de symboles pour l’état psychologique vis-à-vis de la maladie, des post-its en trop pour les chapitres en double… Tout une codification assez barrée (mais très logique) qui m’a aidée à poser les bases. Après c’était du freestyle.
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Et bien sûr, il y a ces fabuleux chapitres 404. Pouvez-vous nous en toucher un mot ?
Ça ce sont des ajouts qui sont apparus dans la phase de correction. Comme Dimitri m’avait dit d’aller plus loin, et qu’on avait discuté de ma volonté de parler de notre société actuelle, j’avais envie de caricaturer un peu ce qu’on peut trouver sur Youtube. Ça me permet de relâcher un peu la pression dans le récit avec du comique, et puis ça illustre aussi comment Simon trouve sa place dans ce nouveau monde. Il passe de paria à individu qui s’inclut dans une communauté, partage son savoir, et le fait de manière absolument non-originale avec du contenu pompé sur d’autres. C’est un peu l’ironie de la contre-culture qui devient culture de masse.
Pour le lecteur je pense que c’est assez drôle, pour moi ça voulait dire me coltiner des vidéos de dépiautages de biches (en québécois) … Moins fun.
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Alors je ne connais malheureusement pas David Fincher ni Ridley Scott (même s’il paraît que nous sommes tous à 6 degrés de quelqu’un) mais si votre roman était adapté au cinéma, quels acteurs verriez-vous pour incarner vos personnages ?
Pour les acteurs, je ne saurais pas dire. C’est tout un métier d’être directeur de casting. Et puis la direction d’acteur et l’écriture d’un script joue beaucoup dans le rendu final (au-delà du talent des acteurs, évidemment). C’est pour ça que je suis plus attachée à quel réalisateur pourrait donner sa vision sur mon travail plus qu’à qui pourrait incarner mes personnages.
Mais pour la petite info, Simon est un hommage à Simon Pegg, qui interprète Shaun dans Shaun of the dead, mon film de zombies favori. Il a 50 ans aujourd’hui, mon Simon en a 48… Pourquoi pas ! 😉
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Et maintenant ? Avez-vous un autre projet en tête ?
Oui ! J’essaye de m’y mettre depuis le confinement, mais je fais face à deux difficultés (outre la flemme et la peur, évidemment). D’abord quelques soucis de santé en cette période de covid. 15 jours de fièvre, de maux de tête, des problèmes respiratoires persistants… A priori pas le coronavirus, mais je suis cruellement fatiguée ce qui n’aide pas à se remettre à écrire après une journée de travail. (L’ironie d’une pandémie qui se déclenche au moment du lancement de Carne, sachant que j’avais déjà été mise en quarantaine en février, plus là mes soucis respiratoires, ça commence à faire beaucoup.).
Et puis, quitter Carne est assez difficile. Je me suis vraiment éclatée sur ce projet, surtout sur la fin avec l’ajout de toutes ces blagues, ce ton provocateur… Je sais que je ne vais pas pouvoir reproduire ça pour mon nouveau roman et j’ai un peu de mal à faire le deuil.
Mais en tout cas, oui, l’idée fait son chemin. À priori on serait sur un thriller psychologique fantastique sur la notion de parentalité et d’hérédité. Quelque chose entre Midsommar et Get out… Enfin, ça c’est la théorie. Le rendu final d’un projet n’a généralement pas grand-chose à voir avec ce que j’avais initialement en tête.
Merci Julia !