Ivy Wilde, Tome 3
Si quelqu’un peut comprendre ce que reposer en paix veut dire, c’est bien Ivy. Enfin, « se » reposer en paix, en tout cas.
Tout juste remise sur pied après son affrontement macabre avec un nécromancien, Ivy est de nouveau plongée dans un monde de mystère, d’aventure, et de désastre imminent. C’est pas de sa faute : apparemment, elle est désormais la seule personne au monde à pouvoir communiquer avec les morts. Et malheureusement pour elle, ils ont la langue bien pendue et une grosse liste de réclamations.
Quand, en échange de son aide, les fantômes lui apprennent qu’un tueur en série assassine discrètement des sorcières, Ivy ne peut pas rester sans rien faire. Elle risque cependant de s’attirer plus d’ennuis qu’elle ne l’imagine… et c’est sans parler du dîner en costard prévu chez les parents de Winter…
Avis : J’aime bien Ivy Wilde, c’est frais, léger et drôle. S.O.S. fantômes en détresse, le dernier tome de la série, était donc parfait pour une période de confinement, non ? Et bien pas tout à fait car j’avoue avoir été un poil déçue par ma lecture.
Nous retrouvons Ivy alors qu’elle sort de convalescence après sa rencontre avec le nécromancien dans Meurtre, magie et télé-réalité. Son corps va bien, mais elle est inquiète pour son esprit : elle s’est mis à voir des fantômes. Elle n’ose le dire à personne car elle craint que cela signifie, soit qu’elle devient folle, soit qu’elle a absorbé des pouvoirs nécromantiques lors de son combat. Mais le jour où l’un d’entre eux lui révèle qu’un tueur de masse assassine les sorciers, elle ne peut plus se taire.
Si l’intrigue est toujours dynamique et mouvementée, et que les rencontres d’Ivy avec les fantômes épicent un peu la narration, j’ai trouvé que le côté « on est de puissants sorciers alors on est incapable de réfléchir sans notre magie » était un peu agaçant. L’humour m’a paru également moins réussi. Les punchlines d’Ivy sont un peu poussées, moins naturelles. Je n’ai vraiment ri qu’une seule fois. Et puis les les roucoulements d’amour d’Ivy et Winter, c’était limite écoeurant.
S.O.S. fantômes en détresse est resté trop léger, trop en surface des choses pour moi. Plusieurs questions demeureront d’ailleurs sans réponses. Le roman se lit néanmoins très facilement, mais c’est dommage pour un dernier tome.
Roman paru au label Collection Infinity (Urban Fantasy) – Traduit de l’anglais par Marguerite Guillemet