Branle-bas de combat à Sainte-Victoire : les Dévoreuses arrivent?!
Les Mercuriens et leurs nouveaux alliés doivent faire face à la plus grande menace qu’ils aient jamais affrontée et le sort semble se liguer contre eux. Déjà attaqués dans l’ombre par les individualistes de Maréchal et les Indicibles menés par Orchua, voilà qu’un général ambitieux tente de profiter de la situation pour prendre le contrôle des brigades et que la flotte austrénienne attaque.
La plus importante bataille des Mercuriens s’annonce bel et bien serrée?!
Avis : Pas de répit pour nos héros. A peine sortis des sombres complots de l’anarchiste Maréchal, faut-il déjà se tenir prêt pour éviter la destruction qu’apportent Celles dont le nom fait frémir et sauver Sainte-Victoire et tous ses habitants. La situation est déjà bien compliquée alors ajoutons à cela une grossesse et l’armée, tous les ingrédients sont là pour créer une situation ingérable et explosive. Bref, pas de quoi s’ennuyer dans ce troisième et dernier tome de la saga Kerys.
Nous retrouvons tous les personnages du tome précédent. Mais l’affrontement avec les Individualistes, l’alliance passée avec Abriel et sa colonie et les jeux politiques dans lesquels Simonet a embarqué son équipe ont transformé chacun d’entre eux. Malgré leurs craintes , ils se lancent dans leur mission de sauvetage avec détermination.
Nous retrouvons donc Artémise qui s’arrondit de semaines en semaines mais qui ne peut pas profiter de cette grossesse sereinement surtout quand elle se retrouve à gérer trois hauts gradés militaires.
Erika et Honoré débarquent en Austrénie pour contrer Maréchal. Léo doit poursuivre ses recherches tout en recadrant son équipe de savants. Abriel cherche par tous les moyens à convaincre Orchua que les humains sont leur seule chance face aux Dévoreuses. Quant à Ripley, elle est toujours sujette à la découverte des émotions humaines et sa situation se complique quelque peu lorsqu’elle se retrouve propulsée en haut de la chaîne d’une colonie.
Le ton est quant à lui toujours très léger, la lecture très fluide et l’humour bien au rendez-vous. En somme, la situation est grave, mais (presque) pas désespérée !
Je ne m’attendais pas à cette fin, mais elle permet à chacun des personnages de trouver sa place et à l’histoire de se poursuivre même s’il s’agissait là du dernier tome. Chaque intrigue est achevée dans cette univers comme dans l’autre.
Catherine Loiseau aura même pris le soin de faire un clin d’œil aux autres auteurs d’Hydralune. Une jolie attention !
Alors, comme toujours, si vous aimez les jolies robes froufroutantes, le steampunk, les androïdes et la Tour Eiffel, lisez la trilogie Kerys !
Roman publié par le collectif indépendant Hydralune