Résumé : Enfant, Leo Nader était victime de crises de somnambulisme. Si intenses qu’on l’avait contraint à consulter un psychiatre, le docteur Volwarth. Bien des années plus tard, Leo se croit guéri. Mais, un matin, il découvre que son épouse a été agressée pendant la nuit et qu’elle s’apprête à le quitter. Il tente de la retenir, mais elle s’enfuit. Leo, qui se croit coupable, décide de retourner voir son psy. Ce qu’il va découvrir ira bien au-delà de tout ce qu’il pouvait imaginer…
Avis : Sebastian Fitzek est un auteur que j’aime beaucoup et dont le dernier livre, Mémoire cachée, avait même été un grand coup de cœur. Avec Le somnambule, il revient à une intrigue plus classique, mais toujours plaisante, thriller psychologique dont les chapitres courts instaurent rapidement une dynamique addictive.
Léo Nader, architecte en pleine ascension et mari comblé de la belle Natalie se réveille un matin pour trouver celle-ci en train de faire ses bagages, le corps marqué d’hématomes et de plaies. Comment ? Pourquoi ? Avant qu’il puisse tenter de comprendre, Natalie s’enfuit dans le matin naissant. Il reste seul face à lui-même, le cœur étreint par une terrible crainte. Il le sait, les crises de somnambulisme qui avaient déjà marqué son enfance ont repris… A-t-il fait du mal à sa femme ?
Entre rêve et réalité, l’auteur nous entraîne dans une intrigue labyrinthique – au propre comme au figuré – qui n’a pas été sans m’évoquer le Rêver de Franck Thilliez, par les thèmes abordés. Le principal étant ici le somnambulisme, affection qui touche le sommeil encore mal connue. Dans un quasi huis clos, avec pour décor un immeuble recelant bien des secrets, entouré de voisins plus étranges les uns que les autres, Leo va partir à la recherche de lui-même. Au travers de cette quête, Sebastian Fitzek instille un léger sentiment d’angoisse. Amis claustrophobes, vous ne ressortirez peut-être pas indemnes de cette lecture !
Roman publié aux éditions l’archipel – Traduit de l’allemand par Céline Maurice