Miriam Black, Tome 1
Quatrième de couverture : Miriam sait quand vous allez mourir.
Accidents de voiture, crises cardiaques, meurtres, suicides, lentes agonies, Miriam a tout vu. Elle possède un don : au contact des gens, elle voit la façon dont ils vont mourir.
Elle a bien essayé de sauver certaines personnes, mais elle n’a fait que précipiter leur fin. Aujourd’hui Miriam évite les foules et mène une vie d’errance… jusqu’à ce qu’elle croise la route de Louis.
Elle le voit mourir assassiné dans d’ignobles circonstances, mais surtout, elle le voit mourir en prononçant son nom…
Comment Miriam peut-elle être mêlée au meurtre d’un homme qu’elle ne connaît pas ? Cette fois, pourra-t-elle changer le cours du destin sans précipiter la mort de Louis, et provoquer la sienne au passage ?
Avis : Voilà un roman d’urban fantasy qui change un peu de ce que l’on trouve habituellement dans le genre. Ici, point de créatures fantastiques, mais un univers résolument réaliste qui ne doit son classement en imaginaire qu’aux visions de son héroïne. D’un simple contact, Miriam Black voit comment et quand vous allez mourir. Le ton est noir et les dialogues souvent crus.
Après un drame, la jeune Miriam s’est retrouvée affectée d’un don terrible qu’elle ne sait maitriser. Elle a bien essayé de changer le cours du destin, mais n’a réussi à chaque fois qu’à précipiter sa réalisation. Cela l’a complètement dévastée. Aujourd’hui, gravement perturbée, elle parcourt les routes à la recherche de « victimes ». Le seul moyen qu’elle a trouvé de se protéger, c’est de se détacher de ce qu’elle voit en se montrant mesquine et froide. Elle se qualifie elle-même de charognard. Elle fait en sorte de se trouver présente au moment où les personnes qu’elle voit dans ses visions rendent leur dernier souffle et les dépouille.
Le roman la suit au fil de ses errances et rencontres. En s’acoquinant avec un garçon pas très recommandable, elle va se retrouver dans la ligne de mire de tueurs qui pourraient sortir tout droit d’un film de Tarantino. Certaines avancées sont un peu artificielles (leurs poursuivants arrivent toujours à les retrouver sans que l’on sache comment), mais le récit est dynamique et efficace. Les interludes intercalés entre les chapitres permettent d’en savoir plus les personnages, mais aussi d’entrevoir un dessein plus grand.
Le final, très réussi, et les nombreux mystères qui restent en suspens – sur l’héroïne et sur son don – donnent indéniablement envie de connaître la suite.
En bonus : une interview de l’auteur à la fin.
En bonus : une interview de l’auteur à la fin.
« Ce que le destin veut, le destin l’obtient ».
Roman publié aux éditions Panini Books (Eclipse) – Traduit par Cyrielle Lebourg-Thieullent