L’ombre parfaite / Brent Weeks

L’ombre parfaite / Brent Weeks

L’ange de la nuit, Tome 0

Quatrième de couverture : On ne devient pas le tueur parfait par hasard.
Gaelan Feu du Ciel est un fermier, un époux heureux et un père de famille ; bref, un homme simple et discret. Pourtant, il est aussi immortel, et d’un talent inégalé pour les arts de la guerre. À travers les siècles, il a arboré de nombreux visages, mais bien trop souvent les événements l’ont sorti de l’ombre pour faire de lui un héros, portant ses différents noms à la postérité. Cette fois-ci, sa nouvelle mission commanditée par la dangereuse courtisane Gwinvere Kirena pourrait bien détruire tout ce en quoi il a toujours cru.

Avis : J’avais eu un gros coup de cœur pour la trilogie de L’ange de la nuit, et Durzo étant mon personnage préféré, je ne pouvais pas manquer la sortie de ce prequel que j’attendais depuis longtemps.

La nouvelle prend place lors de l’arrivée de Durzo à Cénaria. Nous y découvrons comment il est passé de Gaelan Feu du Ciel à Durzo Blint, et comment il est devenu pisse-culotte. C’était vraiment intéressant de découvrir certains des pans de son passé, même si beaucoup restent encore très mystérieux. Mais nous assistons également à sa rencontre avec Mamma K, personnage d’importance dans la trilogie, et nous apprenons le rôle qu’il a joué dans son ascension en tant que Shinga de la cité.

Après la nouvelle, nous retrouvons les bonus « passionnants » promis par l’éditeur. Il s’agit d’un glossaire et d’une liste des personnages appartenant au cycle, ainsi que de 2 chapitres inédits portant sur Feir Cousat.
Le glossaire est intéressant dans le sens où il permet de replonger dans l’univers de L’ange de la nuit, mais quelqu’un qui ne l’aurait pas encore lu, ne saisirait pas toutes les références. La liste des personnages est moins pertinente puisqu’elle ne permet pas d’apprendre grand-chose sur les protagonistes. Cependant, le point distinctif de ces 2 bonus est l’humour apporté par l’auteur, qui est vraiment plein d’autodérision. En ce qui concerne les chapitres inédits, comme je me souvenais à peine du personnage et du passage concerné, j’avoue les avoir trouvé complètement inutiles.

Ce petit livre vaut le détour, surtout pour la nouvelle portant sur Durzo que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire. Cependant, le reste du livre m’a donné le sentiment de n’être que du remplissage. Une œuvre qui est donc, selon moi, à réserver aux fans.

Ouvrage publié aux éditions Milady – Traduit par Olivier Debernard 
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