Le chat du bibliothécaire, tome 7
C’est un séisme qui ébranle la bibliothèque universitaire d’Athena. Peter Vanderkeller, le directeur, a démissionné du jour au lendemain, laissant l’établissement dans une situation financière catastrophique. Pire : son remplaçant, Oscar Reilly, est un horrible petit individu décidé à asseoir son autorité à coups de remarques cinglantes, de plaintes abusives et de coupes budgétaires. Il a déjà menacé Melba, licencié trois employés, et il a interdit à Charlie de ramener Diesel au travail ! Aussi, quand ce despote est retrouvé assassiné, les suspects ne manquent pas. Mais Charlie et son fidèle Diesel sont bien décidés à trouver le coupable, car tous les indices semblent incriminer leur amie Melba…
Avis : Retrouver Diesel, c’est un peu comme ma Madeleine de Proust littéraire ! Quel chat ! Quel binôme ! Alors oui, quand on est une amoureuse des livres et des chats, le thème de la série est on ne peut plus parfait ! C’est avec une délectation certaine que je me suis plongée dans Le chat de la discorde, 7ème tome de la série.
Il est des séries policières où il y a toujours un moment où le personnage principal et son histoire personnelle prennent le dessus sur la résolution des crimes. Une intrigue secondaire indispensable pour relancer l’intérêt du lecteur pour la série. Miranda James ne déroge pas à la règle avec ce tome 7. Jusqu’ici, notre bibliothéco-détective était au mauvais moment au mauvais endroit et connaissait de loin la victime et/ou le suspect. Ici, Charlie fini par être directement la cible du tueur après une promotion si méritée.
S’il est toujours un héros attachant, à l’entourage bienveillant dont on a cruellement envie de faire partie (juste pour vivre dans cette maison qui semble incroyable et goûter enfin aux plats d’Azalea qui mettent l’eau à la bouche rien qu’en description!), Miranda James révèle ici les faiblesses d’un héros à l’apparence saine, doté de bon sens et mentalement équilibré. Prenant des risques, endossant son nouveau rôle avec un poil trop d’autorité sur certains employés, il m’a paru un peu trop pompeux par moment. A contrario, malheureusement, la shérif, quant à elle, m’a paru bien plus douce et moins présente que d’habitude. Et contrairement aux tomes précédents, le tueur est finalement bien celui à qui on pense car on se rend vite compte que certaines pistes soulevées sont creuses et peu approfondies alors qu’intéressantes.
Le chat de la discorde de Miranda James est un roman publié aux éditions J’ai lu (Policier) – Traduit de l’anglais par Guillaume Le Pennec.
wpDiscuz
