Deux femmes. Deux destins, deux visions opposées du monde. L’une croit dans la force du groupe. L’autre en l’individualisme. Leur duel est inévitable. Laquelle aura l’avantage ?… Des années 1970 à 2050, entre guerres, attaques terroristes et espionnage, Nicole O’Connor et Monica Mac Intyre vont s’affronter sans répit et sans merci. Leur terrain de jeu s’étend aux quatre coins de la planète, devenue un échiquier géant dont les humains sont les pièces. Et si vous n’étiez qu’un pion entre leurs mains ? Dans ce roman puissant, porté par deux héroïnes exceptionnelles, Bernard Werber ajoute l’art de la stratégie à ses thèmes de prédilection pour nous entraîner dans une aventure contemporaine fascinante et visionnaire.
Avis : Ou bien, je suis passée totalement à côté de La diagonale des reines ou bien, l’empathie qui d’habitude nous prend pour les personnages de Bernard Werber en est absente, ce qui me l’a rendu fade. En effet, ni Nicole O’Connor, la force blanche des pions/du peuple, ni sa Némésis, Monica Mac Intyre, la force noire du capitalisme/individualisme ne m’a émue. Je dirai même qu’elles m’ont autant insupportée l’une que l’autre.
Alors oui l’écriture de Bernard Werber est toujours aussi bonne, les rebondissements sont légions, et les ajouts contextuels, de l’encyclopédie du savoir absolu et relatif, sont encore et toujours intéressants. Mais non, ça ne tient pas car l’empathie est nulle pour ces 2 personnages, pourtant forts et féminins. Comment croire qu’une jeune fille s’en sortirait en agressant autant de gens ? Comment croire qu’il n’y aurait pas plus de conséquences à tuer autant de moutons et un chien ?
Et la fin de La diagonale des reines est une pirouette pour ne pas se donner la peine de trancher. Mais c’est un des meilleurs passages de ce roman par ailleurs trop attendu.
Pour les fans de Werber, mais les « pas trop regardant » donc.
La diagonale des reines de Bernard Werber est un roman publié aux éditions Le livre de poche