Kim Stone, tome 3
Les Timmins et les Hanson sont deux familles qui s’entendent à merveille et dont les petites filles de neuf ans sont inséparables. Jusqu’au jour où un SMS vient foudroyer leurs existences : « Charlotte et Amy ne rentreront pas à la maison aujourd’hui. »
Chargée de l’enquête, l’inspectrice Kim Stone, pourtant réputée pour ses nerfs d’acier, est saisie d’effroi quand arrive un deuxième message des ravisseurs : seule la famille qui paiera la plus grosse rançon reverra son enfant. Un mode opératoire déjà pratiqué dans un autre kidnapping, un an plus tôt, qui s’était soldé par un drame.
Fausses pistes, impasses, pression médiatique : Kim Stone va devoir lutter pour garder l’esprit clair et empêcher les deux familles de se livrer à des enchères mortifères. Combien de temps avant que les parents effrayés craquent et jettent l’autre enfant en pâture ?
Avis : Que va-t-il falloir que j’arrête de faire pour rattraper mon retard et lire tous les livres d’Angela Marsons avec Kim Stone comme enquêtrice ? Plus de douche, ménage, repas ? Plus de série, ciné et resto avec les copines ? Plus de bisous aux enfants ?
Car Petites filles perdues est le 3eme opus d’une série de 7 livres avec cette enquêtrice revêche, intègre et jusqu’au-boutiste que j’ai vraiment adoré. Et le suspense de cette enquête n’a d’équivalence que de la puissance de cette enquêtrice et de son équipe soudée autour d’elle. Bryant, son bras droit, aussi empathique qu’elle est froide et aussi posé qu’elle est impulsive. Dawson, plus jeune et toujours tiré à quatre épingles, veut montrer de quoi il est capable. Et enfin, Stacey Woods, la geek du groupe.
Angela Marsons décrit finement, mais rapidement toutes situations, personnages et backgrounds. En quelques mots, elle nous plonge dans l’émotion, l’action et/ou l’horreur de ce double enlèvement. Mais elle peut aussi bien nous emmener dans le passé de Kim, qu’elle partage avec l’une des mères, Karen. Ou encore dans l’autre enquête qui coexiste avec celle des enlèvements, sur la mort d’un jeune homme, Dewain Wright qui voulait sortir d’un gang. Il y a aussi le rapport houleux entre Kim et la journaliste Tracy Frost, qui leur mettra la pression mais aussi peut être, des bâtons dans les roues ?
Bref, Petites filles perdues ne manque pas de tensions. Il ne manque pas non plus d’imagination dans l’horreur et la violence. Et surtout, il regorge d’intelligence dans le crime, et sa résolution.
Je vous aurais prévenu, Kim Stone l’enquêtrice d’Angela Marsons, va devenir, comme pour moi, votre nouvelle égérie polar !
Petites filles perdues est un roman publié aux éditions Belfond – Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Véronique Roland
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