Lucia / Bernard Minier

Lucia / Bernard Minier

couverture du roman Lucia de Bernard Minier

À l’université de Salamanque, un groupe d’étudiants en criminologie découvre l’existence d’un tueur passé sous les radars depuis plusieurs décennies et qui met en scène ses victimes en s’inspirant de tableaux de la Renaissance.
À Madrid, l’enquêtrice Lucia Guerrero trouve son équipier crucifié sur un calvaire et se lance sur les traces de celui que l’on surnomme le « tueur à la colle ».
Tous vont être confrontés à leur propre passé, à leurs terreurs les plus profondes et à une vérité plus abominable que toutes les légendes et tous les mythes.

Avis : Lucia est une flic espagnole de la gardia civile, une des meilleures polices d’Espagne. Elle est séparée de son compagnon, qui a obtenu la garde de leur fils car son métier est bien trop violent, prenant et mal payé pour qu’un juge ne le lui laisse. Elle va d’ailleurs se laisser consumer par sa nouvelle enquête : la mort de son coéquipier, collé sur une croix. Crime qui va permettre de faire ressurgir d’autres crimes grâce à une nouvelle intelligence artificielle, DIMAS. Cette base de données qui recoupe les enquêtes de toutes les parties de l’Espagne, est en train d’être mise au point par des étudiants, sous la houlette de Salomon Borges, leur professeur, à l’université de Salamanque.

C’est donc un nouveau personnage de policier que nous offre Bernard Minier. Femme, rebelle, petite mais guerrière (son nom de famille est Guerrero pour pas qu’on oublie…), elle a une vie personnelle plus que compliquée et un parcours professionnel du même acabit.

Pas vraiment si différente de son personnage fétiche, Servaz, qui aime lui aussi être en bordure (lui aussi plutôt du mauvais côté !!!) de la légalité. Lucia devrait avoir une suite au vue de sa fin, assez prosaïque après un finish intense… même si je l’avais vu venir !

Alors que dire d’autre, si ce n’est que Lucia se dévore, qu’il y a tous les attraits du thriller à la Bernard Minier : personnages complexes et bien construits, crimes glauquissimes, enquêtes des moeurs, rebondissements

Seulement, j’ai tout vu venir. Contrairement à d’autres de ses livres (Une putain d’histoire surtout mais aussi ses premiers Servaz, Glacé ou Le cercle). Alors ça n’enlève en rien à l’envie de lire et à l’addiction qu’il sait créer avec un rythme rapide, haletant même et des découvertes horribles… mais sentait un peu le déjà vu pour moi. Sa construction des personnages et la montée en puissance du meurtrier est parfaite mais justement, ce fut assez (trop ?) convenu pour moi.

Vivement la suite quand même, ou un autre one shot comme Une putain d’histoire, des fois qu’on reparte sur du surprenant ! Ou bien je lirai La chasse malgré pas mal de mauvaises critiques dans le genre de la mienne…

Roman publié aux éditions XO

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