Une couronne d’épines, tome 1
Dans un monde où le pouvoir magique d’un individu détermine sa valeur, l’absence notoire de capacité de Dame Everleigh la relègue dans l’ombre de la cour de Bellona, un royaume imprégné des traditions des gladiateurs.
Pourtant, des forces obscures rôdent au sein du palais. Lorsque sa cousine Vasilia, la future héritière de la couronne, assassine sa mère et s’empare du trône de force, Evie est prise en chasse avec le reste de la famille royale. Heureusement pour elle, son immunité secrète à la magie lui permet d’échapper au massacre.
Forcée de se cacher pour survivre, elle rejoint une compagnie de gladiateurs. Bien qu’ils utilisent leurs talents pour divertir et amuser les foules, les gladiateurs sont avant tout de véritables guerriers qui manient avec finesse l’art de la guerre, particulièrement Lucas Sullivan, un mage puissant aux mystérieux secrets. Face à son avenir incertain, Evie démarre un entraînement aux côtés de la troupe.
Alors que Vasilia exerce son emprise sanguinaire sur Bellona, poussant le royaume au bord d’une terrible guerre, le destin d’Evie se précise. Elle doit devenir une redoutable gladiatrice… afin de tuer la reine.
Avis : C’est parti pour une nouvelle saga ! Encore ! Où sont passés mes bonnes résolutions d’il y a 2 ans ? Mais j’avoue n’avoir pu résister au nouveau blog tour proposé par Melliane.
Une couronne d’épines est une trilogie de fantasy mettant en scène Dame Everleigh, orpheline appartenant à la famille royale de Bellona, 16e dans l’ordre de succession. Considérée comme insignifiante, elle est cantonnée à la solitude et aux tâches que personne ne veut faire. Sa vie va changer du tout au tout le jour où une réception officielle vire au massacre généralisé. Elle doit alors fuir le palais et surtout se faire oublier.
Je dois dire que ça a failli ne pas très bien se passer entre Tuer la reine et moi. En cause, un début d’intrigue bien trop téléphonée. Elle est totalement spoilée par le résumé, il est vrai (arrêtez de faire ça, les gens qui écrivent les résumés), mais la moindre remarque portait dans une direction qui s’est évidemment produite. Les rebondissements perdent tout de suite de leur charme lorsqu’on les voir arriver à 4km. Heureusement, dès qu’Evie intègre sa nouvelle vie, ça va tout de suite mieux.
Et c’est vraiment la partie que j’ai préférée. Nous suivons alors Evie dans son apprentissage… d’elle-même ! Libérée des contraintes du palais, elle peut enfin être qui elle veut, ne plus cacher ce qu’elle pense, agir comme elle l’entend. Adieu la timide et effacée Dame Everleigh, bienvenue à Evie qui ne se laissera plus marcher sur les pieds ! Et sa vie parmi une troupe de gladiateurs apporte beaucoup de dynamisme à l’histoire. On ne s’ennuie pas une minute, et les autres personnages sont sympathiques ou intéressants.
C’est là que l’intrigue a pris un tour que je n’avais pas anticipé, ou plutôt il l’a fait de manière bien plus rapide que ce que j’imaginais. J’ai trouvé cette évolution assez déstabilisante, et je ne sais pas trop à quoi m’attendre pour le tome 2, Défendre le prince, prévu pour février 2023. J’espère qu’on en apprendra plus sur la mythologie des Reines de l’hiver en tout cas !
Tuer la reine est un roman publié au label Collection Infinity (Onirique) – Traduit par Steven Cuvelliez
L’avis d’Audrey