Bigoudis et petits enquêtes, Tome 1
Léopoldine Courtecuisse est coiffeuse dans le bourg alsacien de Wahlbourg. Entre teintures, shampoings et coupes de cheveux, cette trentenaire peine à gérer ses deux adolescents, depuis que leur père l’a quittée pour sa jeune sœur. Depuis toujours, elle déteste son nom de famille et supporte de moins en moins ses parents qui ne jurent que par leur cadette. Mais elle reste résolument optimiste grâce à ses séries policières préférées qui n’ont pas plus de mystère pour elle que les petits secrets des clientes de son salon. Un soir, elle découvre le corps sans vie d’une caissière sur le parking de l’hypermarché. Alors que toute la population est sous le choc, Léopoldine, qui a toujours rêvé d’être flic, en est désormais certaine : elle va pouvoir montrer à tous quelle incroyable enquêtrice elle est.
Et ce n’est certainement pas cet arrogant lieutenant Delval qui l’en empêchera, foi de Léopoldine Courtecuisse ! Il se pourrait même qu’il soit contraint de solliciter son aide…
Avis : C’est parti pour une nouvelle série de cosy mystery ! J’avoue que Panique à Wahlbourg n’était pas exactement ce que j’attendais, mais j’ai passé un bon moment quand même !
Nous suivons donc Léopoldine Courtecuisse, la mal-nommée, quarantenaire et coiffeuse. Elle vit dans le petit bourg de Whalbourg depuis toujours, elle y connaît tout le monde et tout le monde la connaît – ce qui n’a pas que des avantages ! Sa vie familiale n’est pas des plus roses (son ex s’est barré avec sa sœur et ses parents passent leur temps à la rabaisser), heureusement elle peut compter sur ses 2 enfants qu’elle adore (même si elle voudrait bien les étrangler de temps en temps) et sur sa meilleure amie Magalie, avec qui elle a ouvert son salon dans la galerie marchande d’un hypermarché. Mais lorsqu’elle découvre sur le parking de l’hyper le corps sans vie d’une des caissières, elle voit là sa chance d’approcher son rêve de toujours : devenir enquêtrice. Et elle ne doute pas que les gendarmes locaux seront ravis de profiter de son aide et de ses connaissances.
Alors, je dois bien l’avouer, lorsque j’ai vu le nom de l’héroïne, j’ai tout de suite imaginé une histoire où j’allais me fendre la poire. Bon. Ça n’a pas été le cas. Panique à Wahlbourg est un roman léger et amusant bien sûr, mais on est quand même loin du rire à gorge déployée que j’espérais. Ceci étant dit, je ne me suis pas ennuyée pour autant. Léopoldine est sympathique et elle le parait d’autant plus que son pendant masculin, le lieutenant Quentin Delval, se montre assez désagréable une bonne partie du roman. Jeune coq arrogant fraîchement muté à Walbourg il va pourtant bien être obligé de lui demander son aide, vu qu’il n’est vraiment pas très doué – même si sa précédente affectation était dans la garde rapprochée plutôt que dans l’investigation, c’est à se demander ce qu’on lui a appris à l’école ! Leur future romance est cousue de fil blanc, mais elle est dans ce premier tome à l’arrière-plan, ce qui me va très bien.
Je lirai avec plaisir le tome suivant, Panique aux pompes funèbres, qui paraîtra en octobre prochain !
Panique à Wahlbourg est un roman paru aux éditions Archipoche