La cité en flammes / Don Winslow

La cité en flammes / Don Winslow

couverture du roman la cité en flammes de Don Winslow

Tome 1

État de Rhode Island, 1986.
Danny Ryan, 29 ans, est docker. Intelligent, loyal et réservé, il n’a jamais vraiment trouvé sa place au sein du clan des Irlandais qui règne sur une partie de la ville. Son rêve : fuir loin de cet endroit où il n’a pas d’avenir.
Mais lorsque Paulie Moretti, mafieux d’une famille italienne jusque-là amie, s’affiche avec sa nouvelle conquête, Hélène de Troie des temps modernes, Danny se retrouve mêlé à une guerre sans merci à laquelle il ne peut échapper.
Il lui faudra s’imposer enfin et affronter un déchaînement de violence sans précédent pour protéger sa famille, ses amis, et la seule patrie qu’il ait jamais connue.

Avis : Dans La cité en flammes, on suit la vie des Affranchis, mais aussi celle de ceux qui leurs sont affiliés ou leurs ennemis, dans la ville de Providence, Rhode Island. En premier lieu, Danny Ryan, fils de Marty Ryan qui fut le roi de la pègre irlandaise avant de perdre sa place au profit de la famille Murphy. Après la chute de son père dans l’alcoolisme, ce sont les Murphy qui ont accueilli et aidé Danny. Pat, le fils, est devenu son meilleur ami, et il est devenu membre de la famille à part entière en épousant Terry, la fille de John, le patriarche. Mais il reste un petit poisson dans la mer de son beau-père. À peine plus qu’un pion. Et cela lui convient.

“La guerre froide entre les Murphy et les Moretti est terminée. La véritable guerre a recommencé.”

Jusqu’à ce que le mouton noir de la famille Murphy, Liam, drague Pam, la copine de Paulie Moretti, qui appartient à la famille italienne associée aux Murphy. Donc le choix d’une femme va décider de la vie ou de la mort de tout ce beau monde. Tout ceci avec beaucoup de violence, de détails sordides et de choses que l’on préfèrerait n’avoir jamais lues… 392 pages de trahison, vengeance, liens familiaux dysfonctionnels, alliance plus ou moins contre nature, coups bas, respect bafoué sans compter le FBI et la mère de Danny, Madeleine qui resurgit.

Vous le savez, je suis une grande fan de Don Winslow. J’ai lu 8 de ses romans avant de lire La cité en flammes. J’ai lu des one shot, le cycle Salvages et celui de Art Keller sur les cartels. Donc loin d’être experte car il en a écrit 21, mais on va dire un tout petit peu qualifiée

Et je vous confirme un peu tristement que La cité en flammes est très plaisant à lire mais pas aussi accrocheur que d’autres de ses romans. Il est moins volumineux, avec moins de personnages. Et surtout, après avoir lu le cycle des narcotrafiquants, les rouages du suspense sont les mêmes dans ce roman-là.

Malgré tout pour commencer à lire Don Winslow, c’est niquel ! On y découvre l’importance du respect et de l’honneur chez les mafieux. Il y a beaucoup d’explication sur les implications du système judiciaire ou policier dans la mafia et avec la partie vie familiale, Don Winslow réussit à maintenir le suspense et à le relancer sublimement avec notamment l’arrivée de la mère de Danny. Pour les anciens lecteurs, cela reste quand même un peu copié-collé, surtout pour la partie crime organisé…

Vous l’avez compris, je suis un peu déçue mais je lirai la suite avec plaisir sans oublier que je suis restée un peu sur ma faim avec ce premier tome. Le prochain sera-t-il meilleur ? Cet auteur étant quand même un excellent conteur, je prends donc les paris que oui…

La cité en flammes est un roman publié aux éditions HarperCollins – Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean Esch

L’avis de Marinette

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