Glasgow ne connaît pas de répit en cette année 1973. C’est l’été et tout le monde ne parle que d’une chose : l’enfant de la ville, le rocker Bobby Mars est mort d’une overdose dans un hôtel. Pourtant, l’inspecteur Harry McCoy de la Criminelle a d’autres préoccupations : la petite Alice Kelly, 13 ans, a disparu. Et comme si cela ne suffisait pas, Murray, le supérieur de Harry, le charge officieusement de retrouver sa nièce, une adolescente rebelle qui a de mauvaises fréquentations. McCoy voit bien sûr un lien entre les deux disparitions, et dans ce type d’affaire, chaque minute compte.
Avis : Amateur de roman sombre aux subtilités musicales, Bobby Mars Forever est fait pour vous ! C’est mon premier Alan Parks et je suis mitigée.
Plongé dans une Glasgow suffocante, on aborde dès les premières lignes le noeud de l’histoire : la disparition d’Alice Kelly, une jeune fille de 13 ans. Cette affaire survient au milieu d’un autre bouleversement pour la ville écossaise : la mort de la rock star et enfant du pays, Bobby Mars. Très vite, tout cela est relégué au second plan pour aborder les déboires alcooliques de l’enquêteur Harry McCoy et ses problèmes d’égo. Mis de côté de l’enquête, il contrôle son impulsivité et sa rage en s’envivrant. Gang, drogue, prostitutions, alcool, disparition d’enfant, passé douloureux, histoires d’amour ratées, tous les sujets les plus sombres sont évoqués. Tout se télescope, un peu trop vite à mon goût, déjà que j’avais eu du mal à entrer dans le récit.
Certes, le style est profondément noir, malgré tout saupoudré de légèreté par les références musicales. L’approche des personnages est tout en finesse et la description de Glasgow révèle l’attrait d’Alan Parks pour cette ville. Mais ma curiosité pour l’intrigue de Bobby Mars forever s’est arrêté malheureusement là pour moi.
Publié aux éditions Rivages (Noir) – Traduit de l’anglais par Olivier Deparis
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