À vingt-trois ans, Taylor Dawson débarque à Baltimore pour réaliser son rêve : travailler en tant qu’équithérapeuthe au centre Healing Hearts et aider les enfants victimes de traumatismes. Mais Taylor est aussi en quête de sa propre histoire. Son père, le détective Clay Maynard, qu’elle n’a jamais revu depuis qu’elle était tout bébé, travaille également à Healing Hearts.
Lorsque Taylor est amenée à s’occuper de deux fillettes dont la mère a été brutalement assassinée, elle découvre Clay sous un autre jour et fait la connaissance de Ford Elkhart, dont le regard la hante.
Mais au moment où Taylor se sent enfin prête à recommencer sa vie, une terrible menace surgit de l’ombre, lui révélant le vrai visage du mal.
Avis : Comment bien décrire ce que j’ai ressenti pour Dans l’antre du monstre ? Ce n’est pas facile car si j’ai effectivement aimé le lire, je l’ai aussi lu très rapidement. Cela pourrait vouloir dire que c’est une lecture facile et un peu simpliste. Pourtant, je ne dirais pas cela non plus. En fait, revenons-en à l’histoire de cette Taylor Dawson, l’héroïne. Et là je vais essayer de mettre mon cynisme entre parenthèses (littéralement…)
Cette jeune femme, belle et intelligente (évidemment !), a perdu sa mère il y a un an et demi (émotion : OMG la pauvre petite chose fragile). Elle découvre alors que celle-ci lui a menti toute sa vie (émotion : encore plus triste !!!), que son père biologique, Clay Mainard, n’est pas le salaud qu’elle disait (ah ouf une petite émotion positive). Taylor souhaite le rencontrer mais pas directement, elle passe par le centre d’équithérapie où il travaille en se faisant passer pour une stagiaire lambda (oulala quel suspense).
Et là, elle va non seulement :
– découvrir l’amour (avec une grand A) avec Ford Elkhart, un jeune homme charmant sous tout rapport (of course),
– apprendre comment se faire du bien avec un homme, (beaucoup de bien même…),
– elle va aussi se découvrir des talents de médiatrice envers les enfants, (mais attention, bien mieux que des expertes de plusieurs années d’expérience…),
– elle saura jouer du flingue et des poings,
– elle va participer à une enquête,
– et elle va probablement être acceptée assez facilement par la famille, les collègues et les amis (oui oui tout ça !) de son père biologique…
Je n’en dévoile pas tant que ça, mais c’est pour vous faire comprendre que tout roule… (alors pas toujours comme elle voudrait, des fois il faut attendre 5 minutes que quelqu’un voit vraiment ô combien elle est merveilleuse…). Non vraiment, j’ai parfois trouvé les ficelles des relations entre les personnages un peu trop grosses.
Et pourtant, malgré les grosses ficelles émotionnelles, c’est avec plaisir que j’ai suivi les tourments de Taylor, ceux de quelques autres personnages (Jasmine, Gage et Ford entre autres), et découvert comment le monstre est un monstre (enfin pas autant que d’autres monstres dans d’autres livres très noirs et violents). Il y a de l’humour, tout s’enchaîne bien et les scènes sensuelles sont bien réussies… L’enquête est assez bien menée, il y a des allers et retours entre le judiciaire et le policier et c’est très intéressant pour voir le système américain. Il n’en reste pas moins que la couverture est trop sombre pour cette histoire (ou alors c’est moi qui lit trop de livres trop noirs…) et que j’ai vu venir presque tous les retournements de situations et que vraiment, Dans l’antre du monstre, les gens font confiance à n’importe qui.
L’un dans l’autre, Karen Rose réussit un bon livre mais qui ressemble de mon point de vue à plein d’autres livres. Une lecture-vacances qui m’a fait du bien entre des livres plus ardus ou beaucoup plus glaçants.
Roman publié aux éditions Harper Collins – Traduit de l’anglais (États-Unis) par Mathilde Joly, Z. Papillon et Laura Génovèse