Ivy Wilde, Tome 1
Bon, soyons clairs : Ivy Wilde n’est pas une héroïne. C’est même la dernière personne que vous contacteriez si vous aviez besoin d’une aide magique, malgré ses talents. Si ça ne tenait qu’à elle, Ivy passerait ses journées affalée dans le canapé, devant la télé, paquets de chips en main, à papoter avec son familier félin jusqu’à ce que mort s’en suive. Mais quand elle se retrouve victime d’une erreur d’identité, elle est embarquée malgré elle à la Branche Arcane, le département d’investigation de l’Ordre Hermétique du Crépuscule d’Or.
Les problèmes se multiplient quand un objet de valeur est volé au nez et à la barbe des représentants de l’Ordre ; et le fait d’être liée magiquement à l’Adeptus Exemptus Raphaël Winter ne fait qu’empirer la situation. Il a peut-être un regard couleur saphir et le corps d’un mannequin maillot de bain, mais pour Ivy, il représente tout ce qu’il y a de soporifique dans le boulot de sorcier. Et s’il l’oblige à retourner à la salle de sport, juré, elle le transforme en crapaud.
Avis : Je n’avais pas encore eu l’occasion de découvrir de titres de la récente maison MxM Bookmark / Infinity, et à part qu’ils ont eu la très bonne idée de reprendre l’excellente Kate Daniels, je ne connaissais pas grand-chose de leur catalogue. C’est donc avec curiosité que je me suis plongée dans Quand fainéantise rime avec magie que ma copine Trisk m’avait chaudement recommandé. Et je dois dire que je me suis bien amusée.
Car voilà le point fort de cette nouvelle série d’urban fantasy mettant en scène une héroïne badass : c’est frais, c’est amusant et sans prise de tête. Helen Harper ne révolutionne pas le genre, mais elle nous y invite avec humour et légèreté. Car pour son héroïne, Ivy Wilde, sorcière durement virée de la prestigieuse école du Saint Ordre des Lumières Magiques, tout est motif d’amusement ou de moquerie. En revanche, le jour où elle se retrouve par erreur liée magiquement à l’Adeptus Exemptus Winter, sorcier de la branche Arcane, elle a moins envie de rire. Obligés de rester dans un périmètre de 8 km l’un de l’autre, ils seront également tenus de collaborer sur ses enquêtes, alors que la passion d’Ivy est de regarder des séries tv du fond de son canapé.
Les débuts de leur relation est plutôt explosive. Ivy est une je m’en foutiste de première qui méprise l’Ordre et Winter, le « Saint Défenseur » de la vertu, droit comme la justice et qui ne jure que par la discipline. Leurs prises de bec sont constantes, et les réparties piquantes. Mais lorsque lors de leur première enquête sur ce qui semblait être une blague de potache quelqu’un essaie de les tuer, ils s’allient pour comprendre ce qu’il se trame réellement.
Entre attaques surnaturelles, bons mots et interrogatoires musclés, l’autrice ne laisse pas vraiment de place à l’ennui. Vous vous en douterez, un petit souffle de romance règne également sur Quand fainéantise rime avec magie, mais il reste heureusement très léger – même si j’avoue que je me serais bien passée de l’épilogue ! C’est en tout cas avec plaisir que je suivrai Ivy Wilde dans une nouvelle aventure.
Roman publié chez Collection Infinity (Urban Fantasy) – Traduit de l’anglais par Marguerite Guillemet
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