Hell Tanner est un criminel, un Hell’s Angel sans foi ni loi. Il est aussi un conducteur hors pair. Dans un monde dévasté par une guerre atomique, qui n’est plus que ruine et désolation où des rocs tombent du ciel, les chauves-souris ont l’envergure d’un Boeing et les compteurs Geiger sont bloqués dans le rouge, Tanner constitue l’ultime recours à l’épidémie mortelle qui ravage les survivants. À la tête d’un convoi de véhicules blindés, équipés de roquettes et canons et chargés de vaccins, il va devoir traverser le pays de la côte Ouest à la côte Est en empruntant la route 666, la route de l’enfer.
Avis : Le monde est en déliquescence. Aux États-Unis, quelques poches d’humanité survivent, regroupées en Nation. Alors, lorsque la Nation de Boston, appelle au secours parce que la peste est en train de ravager la ville, la Californie est prête à tout mettre en œuvre pour les aider. Le problème, c’est qu’entre Los Angeles et Boston, se dresse la Route 666, la route de l’enfer.
Dans le rôle de l’Ange salvateur, Hell Tanner, un Hell’s Angel, sans foi ni loi, mais un pilote né, capable de conduire toute ce qui roule sur n’importe quelle route. Si quelqu’un a une chance de réussir cette mission suicide, c’est lui. Il est chargé de convoyer le précieux sérum dont Boston a besoin dans un véhicule blindé et sur-armé : lance-flammes, roquettes et mitrailleuses, l’indispensable quoi 😉 Dans son sillage, deux autres voitures, au cas où il lui viendrait l’idée de prendre la poudre d’escampette. Car si Tanner est là, ce n’est pas par amour de l’humanité, mais pour gagner le sauf-conduit vers sa liberté.
Linéaire, ce récit post-apocalyptique est néanmoins efficace. C‘est une quête digne de lui que Tanner commence ici, réputée impossible, dans un monde âpre et sauvage. Car il devra affronter les conséquences de la dernière guerre nucléaire totale : chauves-souris et autres bébêtes géantes – et belliqueuses -, pluies de pierres, cratères de radiations, tourbillons de sables, pillards… J’attendais tout de même un récit un peu plus halluciné, mais peut-être que le monde présenté l’était déjà suffisamment à lui tout seul.
Roman publié aux éditions Mnémos (Hélios) – Traduit de l’anglais (U.S.) par Thomas Boduret
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