Le Paris des Merveilles, Tome 2
Paris, 1909. À peine remis de sa précédente enquête, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, se retrouve mêlé à une bien étrange affaire, dont les ramifications pourraient remonter à plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d’années. Secondé – plus ou moins… – par la baronne Isabel de Saint-Gil, Griffont va devoir affronter bien des dangers. Mais il se pourrait que ce soit l’avenir de notre monde et de l’OutreMonde, lui-même, rien moins, qui soit en jeu. Cela justifie bien de se replonger dans son passé, voire de mettre sa propre vie en péril.
Avis : C’est quelques mois après les évènements des Enchantements d’Ambremer que nous retrouvons Louis Denizart Hippolyte Griffont et la baronne Isabel de Saint-Gil. Celle-ci avait à nouveau prit la poudre d’escampette, mais une étrange affaire va les réunir. Une jeune minimette (sorte de Lilliputien) a sombré dans le coma après avoir absorbé du poison et la reine Meliane a demandé à Griffont d’enquêter.
L’intrigue se dévoile sur deux temporalités. Nous suivons nos héros dans leurs recherches en 1909, tandis qu’en parallèle, Pierre Pevel nous narre les « Chroniques de ce qu’il advint très secrètement dans le royaume de France, au mois de novembre de l’an de grâce 1720 ». Bien sûr, les deux sont étroitement liées.
Grâce à cette incursion dans le passé, nous assistons à la rencontre de Louis et d’Isabel, et à la naissance des différents Cercles (Incarnat, Cyan et Or) et c’est bien sympathique. L’élixir d’oubli permet également d’entrer un peu plus dans la politique féérique de l’OutreMonde. L’intrigue est rondement menée, et même si le titre choisi nous laisse présager de certains enjeux, ce n’est pas vraiment gênant tant la lecture est entraînante.
Tout comme on oublie facilement que les descriptions et les explications de l’auteur manquent parfois de légèreté pour se laisser porter par cet univers féérique. Les personnages sont sympathiques, et la dynamique entre eux fonctionne bien. L’atmosphère belle époque est une des choses que je préfère. L’aspect humoristique est apporté par les actions rocambolesques des protagonistes. En bref, L’élixir d’oubli est une histoire légère et plaisante, parfaite à lire au pied d’un saule, avec les oiseaux qui gazouillent et le soleil dans les branches !
Roman publié aux éditions Gallimard (Folio SF)
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