Rebecca Kean, Tome 3
Quatrième de couverture : « Avoir une fille en pleine crise d’ado quand on a 27 ans, ce n’est déjà pas de la tarte, mais quand votre adorable progéniture est une jeune vampire en pleine poussée hormonale, ça devient carrément insupportable. Comme si je n’avais pas assez à faire avec une bande de potioneuses complètement disjonctées qui sèment la pagaille dans toute la région, et la nouvelle guerre qui se profile lentement mais surement à l’horizon… »
Avis : Voilà un tome aussi bien et prenant que les précédents. On retrouve une Rebecca toujours aussi coriace, remontée, et dure en affaire, surtout envers les personnes qui franchissent la ligne de la légalité. Elle aura, en plus, bien à faire dans ce volume, car une potioneuse s’est mis en tête de vouloir déclarer la guerre aux autres espèces surnaturelles. Pour préserver la paix fragile qui règne, Rebecca devra tout faire pour cacher les faits au Directum. A plusieurs reprises, elle ne sera pas loin d’y laisser sa peau. Heureusement, elle a plus d’un tour dans son sac et la peau dure. Mais elle a surtout des amis, des pouvoirs et de la détermination sur lesquels elle pourra compter.
Cette héroïne est très attachante, par sa simplicité et sa modestie, sauf lorsque cela concerne ses compétences de combattante. Mais il faut reconnaître qu’elle a toutes les raisons de s’en vanter. Son entraînement depuis sa plus tendre enfance l’a rendu on ne peut plus apte pour le rôle d’Assayim. Par contre, ce qui est assez ennuyeux dans ce tome, ce sont tous ces hommes qui succombent à ses charmes. Rebecca n’a même pas conscience des ravages qu’elle provoque. Mais cette sorte de harem, de cheptel qui se forme autour d’elle, n’est pas une chose que je préfère voir se développer dans cette série. Car on voit là un parallèle à la série Anita Blake, et il serait dommage que l’auteur tombe dans les mêmes travers que Laurell K. Hamilton.
Dans ce tome, on en apprend de plus en plus, sur Rebecca, ses origines et sa nature. De même que pour d’autres personnages du roman. Ainsi, plusieurs mystères et secrets commencent à se dévoiler, mais ils ne sont pas suffisamment nombreux pour rendre tous les tenants de cette série moins opaques.
Le style de l’auteur rend l’œuvre fluide et facile à lire. J’aime beaucoup sa plume bourrée d’humour et de références qui ancrent profondément ce livre dans notre génération. L’intrigue du roman est bien construite et nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. D’ailleurs, la fin en frustrera plus d’un, car elle nous laisse dans la plus grande expectative des événements à venir. Ce 3e tome était attendu, et il a parfaitement rempli son contrat. J’attends maintenant impatiemment la sortie du tome suivant.
Roman édité par les éditions J’ai Lu (Darklight)