La communauté du sud, Tome 11
Quatrième de couverture :« Me revoilà, Sookie, de retour au bercail ! Je suis enfin revenue à Bon Temps. Et quel retour! Vous ne devinerez jamais ce qui s’est passé : quelqu’un a tenté de réduire le Merlotte en cendres sous mes yeux ! Plus de peur que de mal, me direz-vous. Je suis bien décidée à mener l’enquête et, vous me connaissez, je ne vais pas en rester là ! J’ai déjà quelques soupçons, mais je sens que quelque chose de beaucoup plus grave se trame au sein du clan des buveurs de sang. » Depuis que le Menotte a brûlé, rien ne va plus dans les bayous ! Adieu la vie paisible à Bon Temps, Debby Pelt est de retour et vient régler ses comptes. Les luttes d’influence s’immiscent au sein du clan des vampires depuis que Felipe, le roi, a placé Victor en qualité de régent juste au-dessus d’Eric. Toutes ces révélations vont fragiliser le beau duo que forment Sookie et Eric, et, une fois de plus, la pègre des suceurs de
sang va faire de graves dégâts…
Avis : Dès le premier tome de cette série, j’ai apprécié la moiteur du sud profond, la chaleur et la langueur de la Louisiane, ainsi que l’atmosphère dégagée. Malheureusement, depuis le dixième tome, je suis de plus en plus déçue par le tournant que prend la saga. Je vais même de désillusion en désillusion, car Charlaine Harris essaie de tirer sur la corde en faisant durer la série. Et on voit bien, malheureusement, qu’elle n’a plus matière à la continuer, du coup il ne se passe pas grand-chose dans Mort de peur. L’auteure comble les vides avec les tâches quotidiennes de Sookie. On la voit tour à tour se doucher, se brosser les cheveux, se maquiller, se vernir les pieds, s’habiller, faire sa lessive, faire le ménage et sa vaisselle. C’est d’un ennui mortel, comme vous pouvez le deviner.
Heureusement pour nous, l’arrivée de quelques personnages va faire bouger un peu le quotidien de Sookie et faire entrer, enfin, un peu d’action. Mais ne vous emballez pas, rien de sensationnel et de transcendant, car tout est trop facilement amené et trop rapidement bâclé. Les actions sont minimalistes, c’est d’ailleurs assez frustrant et déconcertant. La fin du roman se dénoue de façon légèrement abrupte, à se demander si l’auteure ne savait plus quoi raconter.
Mort de peur montre très clairement, par la pauvreté de son scénario et par l’attachement de l’auteure à discourir sur des éléments insignifiants et secondaires, que l’on arrive en fin de course de la série. Il n’y a pas d’intrigue à proprement dite et c’est pour cela également que je me suis profondément ennuyée.
Roman traduit par Anne Muller – Édité par les éditions J’ai Lu.