Une enquête de Loveday et Ryder, tome 8
Septembre 1963. Au Bootleggers, un club délicieusement mal famé, la jeunesse d’Oxford succombe à la fièvre du samedi soir. Guitares électriques, garçons dans le vent et adolescentes en pâmoison – les groupes se succèdent, mais le leader des Rainbirds, un groupe local de pop, n’entrera jamais plus en scène. Son corps sans vie est retrouvé dans l’escalier du club. Alors que tout suggère une mauvaise chute et une mort accidentelle, le coroner Clement Ryder et la policière Trudy Loveday flairent l’homicide. Car, comme ils le découvrent à mesure que leur enquête progresse, le jeune homme savait aussi bien faire tourner les têtes que s’attirer la haine et la jalousie.
Et aux dessous de la vie nocturne d’Oxford s’ajoute bientôt un autre mystère : quel secret le coroner, à l’attitude de plus en plus déroutante, cache-t-il ? Cette affaire de fin de soirée mortelle pourrait-elle être l’ultime tour de piste de Clement Ryder ?
Avis : Eh voilà ! Loveday et Ryder, c’est fini ! Dernière danse à Oxford signe l’ultime aventure de nos héros. C’est avec tristesse que je leur ai dit au revoir, mais aussi satisfaction car j’ai vraiment passé de bons moments avec cette série de cosy mystery mettant en scène une jeune policière et un coroner au début des années 60.
Pour leur dernière enquête, Trudy et Clément doivent faire la lumière sur la mort du chanteur d’un groupe de musique local. Bien qu’elle ait tous les atours d’un accident, Clément, avec son flair habituel, suspecte quelques mauvaises intentions. Comme dans les précédents tomes, ce sont les investigations des personnages qui sont au centre du roman ; malgré son statut de petit dernier, les histoires personnelles du coroner et de sa policière préférée restent à la périphérie du récit.
Ainsi Dernière danse à Oxford offre une intrigue intéressante, avec du suspense et des protagonistes variés. Ce sont les débuts de la pop music, et on voit déjà l’hystérie et l’engouement provoqués chez les fans, comme chez ceux qui cherchent à tirer profit du succès de ces nouveaux groupes.
Je n’ai pas boudé mon plaisir, et j’espère qu’HarperCollins va maintenant sérieusement songer à publier les autres séries de Faith Martin !
Dernière danse à Oxford est un roman de Faith Martin, publié aux éditions HarperCollins (Noir) – Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Benjamin Kuntzer