Virginie Sevran, tome 3
Quand la commandant Virginie Sevran reçoit un appel à deux heures du matin, elle sait qu’elle doit s’attendre au pire. Rien, pourtant, ne peut la préparer à ce que lui réserve la vieille bâtisse dans laquelle les techniciens de l’identité judiciaire sont déjà à l’œuvre, à cette découverte du cadavre d’une gamine, derrière une cloison que le nouveau propriétaire tentait d’abattre. Et, bientôt, les murs confient deux autres corps aux policiers. Deux autres enfants… Rapidement, la sidération laisse place à une enquête éprouvante. Certainement la plus sordide de toutes celles auxquelles la commandant et son binôme, Pierre Biolet, ont été confrontés durant leurs carrières. Que s’est-il réellement passé dans la maison des Mesnuls, aussitôt rebaptisée la maison de l’horreur par les médias ?
Avis : Cela faisait longtemps que lire du Cécile Cabanac était dans ma wish list – et après la chronique enthousiaste de Lisou sur Du chaos dans nos veines, j’en avais d’autant plus envie ! Mais c’est La petite ritournelle de l’horreur que j’ai choisi pour commencer, pour une raison assez simple : j’adore les titres dichotomique ! Et ici, j’ai été servie 😉
Avez-vous le cœur bien accroché ? Il va le falloir pour pénétrer dans ce qui sera bientôt baptisé la « maison de l’horreur » ! La commandante Sevran et son équipe vont en effet y découvrir les corps emmurés de 3 adolescents… Le sommet de l’iceberg d’une terrible histoire sur la maltraitance infantile et sur un système défaillant, qui ne pourra laisser indifférent.
La petite ritournelle de l’horreur est la troisième enquête de Virginie Sevran mais, une fois n’est pas coutume, je pense vraiment qu’elle peut se lire indépendamment des précédentes. Je vous rassure les personnages ne sont pas dénués de background, mais le roman se concentre à 99% sur l’affaire en cours, ce que j’ai trouvé très appréciable !
La narration se partage entre plusieurs protagonistes, permettant ainsi de couvrir tous les aspects et d’apporter un certain dynamisme, mais aussi beaucoup de tension. Car aux traditionnels point de vue des enquêteurs, Cécile Cabanac y additionne ceux de plusieurs personnes ayant un lien direct avec le drame qui s’est joué dans cette maison. Ce sont des chapitres lourds, poisseux, tragiques… qui touchent ou horrifient. La misère, le malheur et le désespoir y sont prégnants.
La fin est également à l’image de ce qui s’y est passé : terrible et dramatique.
A cet instant seulement, elle comprit que la petite ritournelle de l’horreur, une fois de plus, faisait entendre sa sinistre mélodie.
La petite ritournelle de l’horreur de Cécile Cabanac est un roman publié aux éditions Pocket
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