666 / Jérémy Wulc

666 / Jérémy Wulc

couverture du roman 666 de Jérémy Wulc

Flic expérimenté, Stanislas Diamick a quasiment tout vu au cours de sa carrière. Alors, sa nouvelle scène de crime sur le parvis du Louvre ne l’inquiète pas. Les symboles étranges dont l’assassin a couvert le corps, non plus. Cela l’intrigue, tout au plus. L’absence de tout indice, en revanche, c’ est une autre histoire et notre lieutenant s’apprête à passer une très longue et éreintante nuit. Mais quand une seconde victime est retrouvée dès le lendemain place du Palais-Royal avec les mêmes inscriptions, Stanislas commence à craindre d’avoir mis un pied en enfer…

Avis : Très bel objet livre, 666 est un polar bien rythmé mais qui m’a complètement abasourdie par son personnage de lieutenant de police caricatural ! J’ai détesté Stanislas Diamick pour tout ce qu’il représente de clichés : macho, vulgaire, mangeant fast food et buvant des litres de soda. Et, cerise sur le gâteau, profiteur du pouvoir qu’il peut avoir ! Alors c’est vrai qu’il est en plein divorce, en train de perdre la garde de ses enfants mais franchement, ça n’a même pas réussi à titiller ma fibre empathique !!!! Mais rendons au moins ça à Jérémy Wulc, ça aurait pu être pire : il aurait pu être alcoolo, facho et raciste !

L’enquête à laquelle vont être confrontés Stan et son collègue Khalil Harouche, ne leur laissera pas le choix, car le tueur ne laisse aucun indice : ADN, fibres, témoin… à chaque fois, nada ! Ils devront chercher toute l’aide qu’ils pourront trouver et plonger dans l’ésotérisme le plus profond : satanisme et loge maçonnique ! Ils vont également s’allier avec une fliquette, Justine Liemans, qui a de la répartie mais n’a pas d’expérience.

Cette enquête est rythmée, avec un peu de violence et de sang, mais ce n’est pas le principal. Le principal est dans les meurtres qui s’enchaînent, un par jour quand même ! L’enquête qui piétine, les rencontres que les enquêteurs font, et le fond de mystères et complots (un peu comme le Da Vinci Code).

Les personnages sont caricaturaux mais le duo, puis trio donne quand même envie de poursuivre. Mais la lourdeur de certaines réparties (« capote géante » quand Stan parle de Jérôme le technicien de la scientifique !!) et l’antipathie que j’ai ressenti pour le lieutenant m’ont un peu gâché la lecture.

666 est une lecture sympa mais pas inoubliable. Je serais quand même tentée de lire Les loups garous d’Argentine, le premier livre de Jérémy Wulc.

Roman publié aux éditions Pygmalion

L’avis de Benny sur 666 de Jérémy Wulc.

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