Six cordes au cou / Didier D. Deveney

Six cordes au cou / Didier D. Deveney

couverture du roman Six cordes au cou de Didier D. Deveney

Et si certains destins étaient tracés … Suite au décès de son père, Vincent, animateur radio dans le sud de la France, retourne en urgence sur Paris. A l’ouverture du testament, il a la surprise de se voir confier l’activité familiale : conserver et louer des instruments de musiques les plus rares au monde. C’est alors qu’un important client lui confie une mission très spéciale : retrouver une mystérieuse guitare, témoin des plus marquants moments de l’histoire musicale moderne.
De la Scandinavie aux USA, dans le cercle fermé du rock et de ses collectionneurs, il se lance alors, sans le savoir, dans une dangereuse course jonchée de morts suspectes.

Avis : Six cordes au cou est un très bon roman qui se distingue par son humour, sa noirceur et son côté fantastique en petites touches troublantes. Cette œuvre est aussi singulière par le sujet choisi : la musique (plutôt hard rock et rock) et les instruments rares.

Didier D. Deveney nous plonge dans la vie chamboulée de Vincent dont le père vient de mourir, lui laissant les rênes de son entreprise V-flying équipements. Jean Paul Verridière était mondialement connu pour trouver des instruments rares et, nous le découvrons avec Vincent, avait des pouvoirs ésotériques dangereux et recherchés.

C’est donc pour des clients, dont un particulièrement coriace (et riche !) que Vincent se retrouve à sillonner le globe (L.A., Oslo, Paris, La nouvelle Orléans). En quête d’une guitare très remarquable !!! LLB-49 de son petit nom… Mais sa curiosité naturelle n’est pas en reste et lui donne quelques sueurs froides… Il est aidé dans sa quête par son ex, Emma, son meilleur ami,$ Olivier, et la bras droit de son père, Nadège. Quant à sa mère, Margaret, elle lui déconseille plutôt de courir après cette guitare.

Ce qui ma m’a marqué en premier, c’est l’ambiance un peu vampire de Six Cordes au cou. Vocaburairement parlant et surtout dans les chapitres avec des accords de guitare en titres. Sensation de lourdeur, perte de contact avec la réalité, prise de pouvoir imaginée de la guitare sur son « propriétaire » … il y a même un comte !!!

Puis l’humour arrive. Noms changés (qui peut bien être Burt Bockain, le chanteur suicidé ????), vannes entre potes et « egofeed » remplaçant Facebook…

Et le suspense s’instille progressivement avec en plus, le côté fantastique par petites touches. La paranoïa croissante de Vincent n’en est que plus délectable. Et les « paroles » de la guitare sont bien amenées. La violence des morts sur le chemin qui mène à celle-ci est brutale et glauque ; âme sensible s’abstenir. De plus, le diable n’est jamais loin, alors attention à votre âme de toute façon…

Il y a juste quelques petites incohérences qui m’ont un peu fait tiquer. Et le fait que je ne suis pas musicienne, donc beaucoup de noms me sont restés inconnus, et les accords ne me disent rien.

En revanche, la fin est super intéressante et incroyable ! Quel plaisir d’être surprise !! Merci Didier D. Deveney pour 161 pages (en ebook) de fun, de frisson et de musique !

Roman publié aux éditions Drakkar

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