Loveday and Ryder, Tome 4
Oxford, Pâques 1961.
A Briar’s Hall, propriété de la famille de Lacey, une chasse aux œufs est organisée pour les enfants du village. Eddie, 11 ans, disparaît. Son corps est retrouvé dans un puits. Si l’enquête du coroner conclut à un accident tragique, le Dr Clement Ryder, médecin légiste, a des doutes.
Lorsque Martin de Lacey, le propriétaire du manoir, vient lui faire part du souhait du père de l’enfant de relancer l’enquête, Clement obtient de la police locale que Trudy Loveday soit affectée à l’affaire. C’est tout le petit monde de Briar’s Hall et de la famille de Lacey qu’il faudra étudier de près…
Avis : J’aime beaucoup cette série de cosy mystery qui, contrairement à d’autres du genre, à la particularité de se dérouler au début des années 60, ce qui lui ajoute vraiment une saveur particulière. Le secret de Briar’s Hall a en plus cette fois un petit côté Downton Abbey puisqu’il nous emmène dans l’intimité de Briar’s Hall où règne la famille de Lacey.
En cette année 1961, Pâques s’est fini de manière dramatique pour le village : Eddie, un petit garçon de 11 ans a trouvé la mort dans un tragique accident. Seulement le père du garçon, ouvrier agricole sur les terres des de Lacey, ne croit pas à cette version, et supplie son patron d’intercéder auprès du coroner afin qu’il mène une enquête plus approfondie.
Nous retrouvons donc notre duo, puisque le Dr Ryder va bien sûr s’empresser de faire appel à l’agent de police stagiaire Trudy Loveday pour l’assister. Pour résoudre cette affaire et comprendre ce qui a pu se passer, ils devront interroger aussi bien les maîtres du domaine que le personnel qui travaille pour eux, et mettre au jour un certain nombre de petits secrets…
Les 2 thèmes principaux du roman restent la place des femmes – Trudy doit se battre chaque jour pour imposer son désir d’exercer le métier de son choix, même au sein de sa propre famille – et la lutte contre la maladie – Clément quant à lui, s’inquiète de la progression de son Parkinson contre lequel il lutte seul et en secret, de crainte d’être mis au rencart.
Mais Le secret de Briar’s Hall s’intéresse aussi à d’autres sujets de société, contemporain à l’époque : les traumatismes de guerre, et la difficulté de retrouver sa vie à son retour, l’homosexualité qui était alors un crime puni par la loi, et même l’espionnage et la montée du communisme.
J’ai donc pris à nouveau beaucoup de plaisir à la lecture de ce 4e opus. Cette série est vraiment bien troussée et agréable, et je serai sans faute au rendez-vous pour la suite 🙂
Roman publié aux éditions HarperCollins (Noir) – Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Hanna Chahchoub et Alexandra Herscovici-Schiller
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