Jamais la conspiration qirsi n’aura été si proche de la victoire. Le Tisserand a enfin montré son vrai visage : celui d’un tyran prêt à tout pour vaincre. À présent, plus rien ne semble pouvoir arrêter son armée de magiciens, dont les rangs grossissent de jour en jour. Pourtant, l’issue de l’affrontement final reste incertaine. La cause eandi peut encore compter sur la fidélité de plusieurs qirsi, parmi lesquels Grinsa jal Arriet, un Tisserand lui aussi, et d’une puissance au moins égale à celle de son adversaire.
Avis : Et voilà, c’est fini ! Adieu les Eandis, les Qirsis, les 7 royaumes… Après plus de 3300 pages (et oui, quand même ^^) de complots et de trahisons, de révélations et retournements de situations, c’est avec satisfaction que j’ai tourné la dernière page de ce cycle de fantasy aussi bien politique qu’épique !
La conspiration menée par la main de maître du Tisserand est sur le point d’aboutir. Alors qu’il se révèle aux siens pour lancer les dernières cartes de son plan gigantesque pour prendre le pouvoir, les Eandis peinent encore à accepter le réel danger et s’engluent dans leur guerre. Grinsa, Tavis, Keziah et Kearney et leurs maigres alliés ne savent comment arrêter le massacre qui se prépare.
Un peu plus de scènes de guerre, et moins de complots dans cet ultime tome de La couronne des 7 royaumes. Les intrigues si bien menées jusque-là ont atteints leurs cibles et c’est une mécanique parfaitement maîtrisée qu’a mis en place David B. Coe. L’ensemble des fils narratifs convergent ici pour un final grandiose, tout de tension et d’ultimes sacrifices. Jusqu’au bout, rien n’est joué.
Les personnages, toujours aussi profonds et travaillés, atteignent leur maturité. Que ce soit Tavis dont l’évolution, plus que tout autre, s’est formée dans le sang et la douleur, Fetnalla et Evanthya, dont les choix divergents vont les amener à une ultime confrontation, même Grinsa, toujours si sûr de lui et calme, va devoir faire face à ses faiblesses.
La couronne des 7 royaumes est une très bonne série, riche, qui sous des dehors de divertissement traite de thèmes tels que l’exercice du pouvoir, la loyauté et la confiance et en profondeur du racisme ordinaire. Je trouve d’ailleurs qu’à ce niveau-là la fin est particulièrement juste.
Roman publié aux éditions J’ai lu – Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Sophie Troubac