Quatre heures. La police n’a que quatre heures pour démêler ce qui ne semblait être au départ qu’un simple drame familial : un couple, Juliette et François, retrouvé carbonisé, leur fils, Julien, gisant au sol.
Deux salles d’interrogatoires, deux témoins de la tragédie : la mère de François et une flic déjà présente sur les lieux. Deux versions, deux visions différentes.
Accident, meurtre, ou vengeance ?
Une toile d’araignée va se tisser peu à peu et d’une simple énigme va surgir une équation… aux multiples inconnues.
Avis : Au-delà de la magnificence de la couverture, L’inconnue de l’équation est une petite bombe, une bombe à retardement !
Un couple uni par un amour fusionnel qui connaît les aléas, financiers, de la vie. Un coup de pouce du destin qui chamboule tout (j’en ai levé les yeux au ciel tellement c’était gros!) suivi d’un retournement de situation diabolique et d’une injustice cruelle. Une famille désunie, déchirée par le temps qui est passé et qui ne se reconnaît plus. La situation de départ est rapidement connue. On commence par la fin et on remonte le fil du temps pour en connaître le pourquoi du comment.
On bascule du côté des enquêteurs. Quatre heures. C’est le temps que l’on a pour comprendre. Deux. C’est le nombre de personnes témoins du déchirement familial et les seules à pouvoir mettre un terme à cette histoire incompréhensible et rocambolesque. On ressent la pression au fil des pages. On dévore chaque mot pour recréer le fil des événements qui ont conduit au drame. On devient enquêteur et on se prend au jeu.
C’est d’autant plus facile que la construction est implacable : un drame, une enquête et on remonte le fil de l’histoire.On navigue entre les auditions pour recouper le vrai du faux, les sentiments des faits à travers un langage et des phrases simples, fluides et d’une efficacité redoutable.
Un thriller psychologique déroutant et une fin jubilatoire !
Roman publié aux éditions Taurnada.