Marqué à tout jamais par le meurtre de sa femme et de sa fille, Charlie Parker s’est retiré dans le Maine. Lorsqu’une jeune femme du nom de Rita Ferris et son petit garçon sont assassinés, passé et présent s’entrechoquent brutalement pour lui…
Charlie aimerait bien mettre la main sur Billy Purdue, l’ex-mari, soupçonné du double meurtre. Tout comme la police.
Et sur la piste de Billy, les cadavres s’accumulent…
Avis : Avec Laissez toute espérance, c’est tout un programme que John Connolly nous offre entre le titre, le fait que ce soit un Charlie Parker et la citation de la première partie :
L’homme égaré fuit un mal inconscient,
Redoutant de trouver son Père.
On est plongé dans la noirceur que combat, au sens propre comme au figuré, mon retraité de la police et enquêteur privé préféré. Ce deuxième opus nous le rend encore plus humain et plus attachant si c’était possible. La peine qu’il porte en lui depuis la mort effroyable de sa femme et de sa fille le pousse à aider d’autres personnes, perdues et sans ressources. Son retour dans la maison de son grand père dans le Maine est également source de souvenirs à la droiture qu’il devrait maintenir. Et la date anniversaire de la mort de sa femme et de sa fille lui rappelle sans cesse ce pourquoi il se bat.
Laissez toute espérance se lit d’une traite tant le suspense est bien amené. Les fins de chapitres qui se terminent par « ce fut ma première erreur » et « je ne devais plus jamais les revoir », même si cela parait simpliste, vous poussent à une frénésie de lecture !
Les nombreux rebondissements, parfois violents et pleins d’hémoglobine, mais également psychologiques et amicaux, restent d’un tempo rare.
La mafia s’en mêle.
Des tueurs à gage redoutables et visqueux sont également de la partie.
Heureusement il y a Angel et Louis, le duo invraisemblable qui protège Charlie Parker mais qui lui fait dire à leur propos :
Le côté surnaturel est toujours là, par touche, avec des morts qui le hantent, et qui reviennent aussi le remercier quand l’ombre du mal recule un tant soit peu. Le mal est vraiment palpable et laisse son odeur de terre, de moisissure et de sang sur ceux qui lui rendent hommage.
J’adore toujours autant l’humour noir de John Connolly et vous laisse sur cette touche unique :
– Je suis un peu déçu, répondis-je. Je l’imaginais plus grand.
Roman publié aux éditions Pocket – Traduit de l’anglais par Philippe R. Hupp
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