Lia a 15 ans et désormais elle est seule. Arrivée en catastrophe sur Terre après l’incendie du vaisseau où elle vivait avec ses parents, elle découvre que l’humanité a presque disparu. Que s’est-il passé ? Où sont les derniers habitants ? Et est-ce vraiment une bonne idée de partir à leur recherche ? En atterrissant, elle pensait que son voyage se terminait. Il ne fait que commencer.
Avis : Parti en mission exploratoire, le vaisseau M’Other subit une avarie lors de son retour sur Terre. Seule la jeune Lia, partie avec ses scientifiques de parents, parvient à atteindre les navettes de secours. Et c’est donc seule, qu’elle atterrit sur Terre… Une Terre dévastée et dont les habitants semblent avoir disparus. Elle décide alors de partir à leur recherche, et surtout à celle de Tara, dont le visage la hante.
En commençant Mission M’Other, j’imaginais une grande aventure humaniste et malheureusement, je suis complètement passée à côté. C’est dans la correspondance qu’elle débute à l’attention de la mystérieuse Tara que nous suivons les tribulations de Lia. Une correspondance à sens unique qui prend très vite des allures de journal intime. Le récit est donc raconté entièrement du point de vue de Lia. Et c’est là que le premier bât blesse, car je n’ai ressenti aucune empathie envers l’héroïne, et c’est indispensable avec ce type de narration.
Honnêtement, je n’ai pas grand-chose à lui reprocher, à part que nous n’étions pas sur la même longueur d’ondes. Elle accepte trop facilement les évènements, et ses premiers émois – car, évidement il y a un garçon – ne m’ont pas touchée. C’est d’ailleurs la première fois que je ressens la fracture de l’âge en lisant un livre de la collection Naos.
L’autre point qui m’a gênée dans Mission M’Other, c’est que nombres d’actions m’ont laissée assez incrédule. Et la manière dont Lia avale les kilomètres n’en est qu’un exemple. J’ai ressenti de manière générale trop de flou, de mystères dans les aventures de Lia, un manque d’explications sur elle et ses buts, mais aussi l’état de la Terre, qui alourdissait le récit. Le choix de narration n’était pour moi pas adapté à cette histoire.
Roman publié aux éditions Les Indés de l’Imaginaire (Naos)
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