For Emily, accepting the proposal of Philip, Viscount Ashton, was an easy way to escape her stifling home life. So when her new husband dies on safari, she feels little grief for she barely knew the man. Now, two years on, she discovers in his journals a very different man: a gentleman scholar very much in love with his new wife. Emily becomes fascinated and immerses herself in his intellectual pursuits, studying Greek and spending time in the quiet corridors of the British Museum.
But there, she uncovers a dark, dangerous secret involving stolen artifacts from the Greco-Roman galleries… and as she sets out to solve the crime she discovers even more surprises about her dead husband…
Avis : And only to deceive est le premier tome d’une série de romans policier historique, mettant en scène Lady Emily, jeune veuve de l’aristocratie anglaise de l’époque victorienne.
Lorsque nous rencontrons Emily, elle est dans les derniers mois de son « grand deuil » et se félicité de sa nouvelle liberté. Elle n’avait accepté d’épouser Lord Ashton que pour fuir l’autocratie de sa mère, mais ne s’était jamais donner la peine d’essayer de le connaître vraiment. Deux ans après sa mort, elle découvre qu’il n’était pas uniquement la « brute de chasseur » qu’elle imaginait, mais qu’il était non seulement très épris d’elle, mais également un grand amateur d’art et notamment de grec ancien. Sur ses traces, elle va alors s’intéresser à l’Antiquité, à la Grèce et à Homère.
L’accroche du roman était très alléchante : « Stolen antiquities, betrayal and murder… », mettant ainsi l’accent sur la partie mystères et aventure. Le problème est que celle-ci est en réalité quasiment anecdotique dans ce premier tome. Même s’il est évident qu’il y a quelque chose de louche dans les affaires d’Ashton tant sont nombreuses les personnes à s’y intéresser, l’intrigue met vraiment très longtemps à démarrer, et reste ensuite très légère. Le récit se concentre principalement sur les activités et interactions d’Emily. De plus, il m’a été réellement très facile de comprendre le fin mot de l’histoire.
Lady Emily est une héroïne en avance sur son temps, éprise de liberté – et pas mécontente de son nouveau statut de veuve, qui la libère du carcan matriarcal et marital à la fois. Elle souhaite s’affranchir des conventions figées de la bonne société et, depuis qu’elle s’intéresse à l’art, est avide de connaissance. C’est un personnage sympathique, mais qui a lui seul ne peut porter l’intérêt du livre et j’ai parfois frôlé l’ennui.
La série, avec And only to deceive fait preuve de potentiel, mais il n’est pas assez exploité à mon goût. Le roman souffre-t-il d’un effet de mise en place ? Ce serait à découvrir dans le tome suivant, mais je ne sais pas encore si je le lirais.
Roman publié aux éditions C&RCrime
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