Une aventure de Danny Valentine, Tome 5
Résumé : Dante Valentine has been through Hell. Literally. Her body shattered and her mind not far behind, she’s dumped back into her own world to survive – or not – as a pawn in one of Lucifer’s endless games. Unfortunately, he’s just messed with the wrong Necromance. And this time she’s mad enough to do something about it. This time, the Devil will pay.
Avis : Mon avis sur ce dernier tome est certainement biaisé par mon niveau d’anglais. Pour la première fois depuis que j’ai commencé à lire en vo, j’ai éprouvé peu de plaisir à le faire. Je dirais même que ma lecture de To hell and back a été des plus laborieuses ! Par ailleurs celle du tome 4 remontant tout de même à… 4 ans, j’avais oublié beaucoup d’éléments de l’histoire et j’étais un peu perdue avec certains personnages. J’en ressors avec une impression de déception sur ce dernier tome des aventures de Dante Valentine.
Six mois ont passé depuis Terminus Saint-City, et c’est une Danny amnésique et brisée que nous retrouvons, une Danny qui se cache sous les lits ! Traumatisée par ce qu’elle a vécu en Enfer, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Mais c’est bien vite qu’elle devra se reprendre, car qu’elle soit prête ou non, la guerre avec Lucifer est déclarée. Japh et Eve sont bien décidés à faire tomber Lucifer de son trône, et Dante devra suivre. Mais n’est-elle pas qu’un pion dans les jeux de pouvoir des forces démoniaques ?
Les scènes de batailles sont très détaillées, rendant le tout assez visuel. La série et son univers original ferait certainement une bonne adaptation télévisuelle. Malheureusement je me suis souvent sentie perdue entre les différentes scènes et j’ai eu une impression de linéarité dans l’intrigue.
L’autre point noir de To hell and back, est Dante elle-même. Ses sentiments pour Japh sont pour le moins contradictoire. Elle l’aime et a peur pour lui, mais dans le même temps elle se défie de lui et a peur de lui. Tout le roman se passe dans une alternance de ces sentiments, à un point que cela en devenait vraiment pénible. On finit par avoir envie de lui crier « Aime-le ou déteste-le, mais choisis ! ». De son côté, il est fidèle à lui-même : il fait ce qu’il pense être le mieux sans s’expliquer le moins du monde sur ses desseins.
Je dois dire que j’ai poussé un grand soupir de soulagement en tournant la dernière page. La satisfaction d’avoir réussi à aller au bout de ma lecture étant bien supérieure à celle de voir la résolution de la résolution de l’intrigue.
I have not only declared war on Vardimal’s Androgyne, but on the Prince of Hell himself. I intend to kill my Maker, hedaira, and to do so I will need your help.
Roman publié aux éditions Orbit