Synopsis : Ethan Burke, l’un des meilleurs agents des Services Secrets du Bureau de Seattle, est envoyé en mission dans la charmante petite ville de Wayward Pines. Il doit enquêter sur la mystérieuse disparition de deux agents fédéraux : l’Agent Bill Evans et l’Agent Kate Hewson, son ancienne partenaire et surtout la femme qui a failli détruire son mariage. Alors qu’il s’approche de la ville, Ethan a un accident. A son réveil, ses souvenirs sont intacts mais il réalise qu’il n’a plus aucun moyen d’entrer en contact avec le monde extérieur. Son téléphone, son portefeuille, son argent et sa carte d’identité ont disparu et il commence à prendre conscience que la petite ville de Wayward Pines n’est pas aussi lisse et parfaite qu’il n’y paraît…
Créée par Chad Hodge (2015)
D’après les romans écrits par Blake Crouch
Avec Matt Dillon, Carla Gugino, Toby Jones
Série terminée
Série Américaine – Genre : Drame, Policier, Thriller – Format : 10×52’
Avis : Bienvenue à Wayward Pines, petite ville où les rues sont toujours propres, où les maisons ont de jolies barrières blanches et où tous les habitants se connaissent et sont amis. En apparence… Produite par M. Night Shyamalan, Wayward Pines se remarque par son format court et son atmosphère mystérieuse qui n’est pas sans évoquer le lointain souvenir de Twin Peakes.
Wayward Pines est une série addictive de par les énigmes qu’elle recèle et les réponses qu’elle apporte. Ne comportant qu’une seule saison, le créateur n’entretient donc pas indéfiniment le suspens comme dans certains autres shows et c’est fort satisfaisant pour une fois ! Elle a de plus le mérite de nous entraîner dans une direction inattendue.
Mélangeant thriller et fantastique, la série réussit le pari de tenir en haleine jusqu’au bout grâce à une combinaison de scènes angoissantes, d’interrogations et de révélations, dans une ambiance d’insécurité prégnante. C’est ici le royaume de la manipulation de masse, du lavage de cerveau, et de la mégalomanie. Il est toutefois dommage que certains éléments manquent un peu d’explications. Cela donne l’impression que malgré ses bonnes idées, le scénario a manqué d’une réflexion approfondie pour lier les choses entre elles.
Au niveau des personnages, ce n’est pas le héros qui se démarque – même si le jeu de Matt Dillon reste tout à fait correct. Mais les prestations de Melissa Léo, une infirmière avec laquelle on ne sait pas toujours sur quel pied danser, tour à tour effrayante – Annie Wilkes, sors de ce corps ! – ou pleine de compassion, et de Hope Davis en professeur manipulatrice lui font sans conteste de l’ombre.
La fin ne plaira sans doute pas à tout le monde, mais je l’ai trouvée pour ma part réussie, percutante et pleine d’ironie. La série est terminée mais M. Night Shyamalan a évoqué son désir de lui donner une saison 2. Wait and see !