Les enfants d’Erebus, Tome 2
Quatrième de couverture : À Paris, Jade a échappé de justesse aux horreurs qui se cachent sous Montmartre. À présent, un million de questions se bousculent dans sa tête. Il est temps pour elle de rencontrer les membres de la confrérie des Chevaliers de Saint-Michel, adversaires acharnés des enfants d’Erebus. Au cœur des monts d’Auvergne, dans sa forteresse médiévale, leur guide, Géraud de Morlon lui apportera-t-il les réponses ? Quelles vérités devra-t-elle encore affronter ? Et jusqu’où devra-t-elle aller ?
Avis : Malgré un aspect trop jeunesse, le premier tome de cette saga avait su attiser ma curiosité. Malheureusement, cette suite n’a pas su, elle, me convaincre. Si j’avais eu 12 ans, j’aurais certainement suivi avec engouement les aventures de cette jeune fille et de ses compagnons. Mais ayant dépassé cet âge depuis bien longtemps, je me suis ennuyée.
Nous retrouvons Jade, Ahar et Arsène dans la forteresse qui abrite les Chevaliers de Saint-Michel. Après les nombreuses péripéties du précédent volet, c’est le temps des révélations. Que sont les enfants d’Erebus, d’où viennent-ils, que cherche à faire Schwartzkönig… ? Cette partie occupe la majorité du roman. Nous est également révélée, une partie du passé d’Ahar et d’Arsène. Ils content à Jade leur rencontre et les liens qui les unissent.
Il y a donc très peu d’action dans ce tome, tant l’auteur se concentre sur les explications. J’ai pourtant trouvé une partie de celles-ci un peu trop facile. La connaissance de Géraud de Morlon, qui est à la tête de l’ordre de Saint-Michel, est par trop providentielle. Il a trouvé, on ne sait comment des textes anciens, et lui seul s’est révélé capable de les traduire. Le passé d’Arsène et Ahar quant à lui n’est pas dénué d’émotions, mais que des enfants puissent démanteler à eux-seuls des trafiquants d’antiquités, non pas une, mais plusieurs fois, m’a laissé assez dubitative.
Par ailleurs, l’élément qui m’avait tant surpris à la fin du tome 1, et ici sous exploité. De vagues raisons sont données pour justifier le comportement de ce personnage, mais celui-ci n’est ni utilisé ni approfondi.
On retrouve également ici l’insistance que l’auteur avait déjà précédemment eu à souligner la beauté et la sensualité de son héroïne, et c’est vraiment quelque chose qui m’a dérangée.
Cette série proposait de bonnes idées et un aspect « Indiana Jones » qui aurait dû me plaire, mais qui n’a malheureusement pas réussi à me séduire. Je ne lirai donc pas la suite.