Waylander, Tome 2
Résumé : Dans les monts de Skeln, Dakeyras l’homme des bois et sa ravissante fille Miriel vivent dans la solitude et l’harmonie. Ils ne savent pas qu’un groupe de guerriers sanguinaires rôde dans les montagnes. Pour dix mille pièces d’or, ils sont prêts à tuer l’homme des bois. Ce sont des combattants endurcis, ils n’ont pas peur de cette mission…Pourtant, ils devraient. Car Miriel est une fille de feu et d’acier, maîtrisant l’arc et l’épée grâce à l’enseignement du plus mortel assassin qui ait jamais vécu : son père, mieux connu sous le nom de… Waylander !
Avis : Cette histoire se déroule une dizaine d’années après la fin du tome 1. Waylander, redevenu Dakeyras, vit retiré dans les montagnes avec sa fille Miriel. Daynal, sa femme bien aimée est morte dans un accident 5 ans auparavant et il la pleure toujours. Il n’est plus que l’ombre de celui qu’il fût. Mais comme lorsque son alter ego est né, c’est le désir de vengeance qui le fera redevenir Waylander le Tueur. À sa quête personnelle, se mêlera une plus grande, où lui et sa fille auront leurs rôles à jouer dans le destin du monde.
J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce deuxième opus. Le début est très lent, et il ne se passe pas grand-chose, voire rien. J’ai même failli abandonner ma lecture ! Heureusement, l’intrigue finit par se dévoiler et la suite défile alors toute seule. C’est soudain une avalanche d’actions que nous propose l’auteur. Le récit devient très dynamique et prenant. J’ai également eu plaisir à retrouver le prêtre Dardalion.
Rapidement, le roman se sépare pour suivre alternativement les aventures du père et de sa fille. Celle-ci est d’ailleurs au centre de l’histoire, et c’est autour d’elle que se rassemblent les nouveaux personnages introduits. Elle est sympathique, mais j’ai trouvé son évolution incohérente. Principalement parce queS l’auteur établit dès le début que malgré l’entrainement de son père et toutes ses qualités, elle n’a pas ce qu’il faut en elle pour être une survivante. Waylander demande même à un ancien ami de tenter de lui inculquer ce qu’il n’a pas su lui donner. Pourtant, lorsque Miriel se lance à son tour dans la guerre qui se profile, elle devient soudain une redoutable combattante. Par ailleurs, David Gemmell ne semble décidément pas très doué pour écrire les histoires d’amour. Le pseudo triangle amoureux et l’évolution rapide des sentiments des protagonistes ne m’ont pas convaincue.
David Gemmell est, pour moi, victime de sa réputation. Je ne lis peut-être pas ce qu’il faut de ses écrits (il faut que je lise Troie !) et ceci est seulement le 2e livre que je lis de lui. Mais encore une fois, je trouve que bien que ce roman soit divertissant, c’est loin d’être ce que j’ai lu de mieux en fantasy. L’histoire reste très simple et mise avant tout sur l’action. J’ai bien aimé ce tome, mais je pense que d’ici quelques mois j’aurais tout oublié.