La cité des ténèbres, Tome 1
Clary n’en croit pas ses yeux. Elle vient de voir le plus beau garçon de la soirée commettre un meurtre. Et détail terrifiant : le corps de la victime a disparu d’un seul coup ! Mais le pire reste à venir… Sa mère a été kidnappée par d’étranges créatures et l’appartement complètement dévasté. Sans le savoir, Clary a pénétré dans une guerre invisible entre d’antiques forces démoniaques et la société secrète des chasseurs d’ombres… Une guerre dans laquelle elle a un rôle fatal à jouer.
Avis : Voilà une histoire assez légère, qui parfois tombe dans la simplicité. Le scénario est très prévisible et par moments assez ennuyeux. Le triangle amoureux est des plus basiques, et le retournement de situation final (qui était pour moi évident dès le début du récit) m’a profondément gêné. J’ai trouvé les liens que l’autrice créé entre ses personnages légèrement malsains. D’ailleurs, d’entrée de jeu, ils sont, là aussi, assez flagrants à deviner, notamment dans la manière dont l’autrice amène ce point dans l’histoire. Elle ne le fait pas assez finement. Du coup, il n’y a aucun suspens à ce propos.
L’histoire manque également de véritable tension. Elle est assez fleur bleue et sans réelle émotion. De plus certains personnages contribuent à donner encore plus de fadeur au récit, spécialement celui de Simon. Il est ennuyeux et apathique au possible. L’héroïne, par son inaction à plusieurs reprises ne permet pas non plus de dynamiser ce tome. La peur qui la paralyse dans les combats, tend plus à en faire un handicap qu’une véritable aide lors des situations délicates. Seul Jace dénote par sa personnalité. Sa témérité, son caractère irascible, ainsi que sa douceur, sa sensibilité bien cachées sous sa carapace de dur à cuire et d’insensible, en font un personnage touchant et attachant. C’est un guerrier né et élevé pour le devenir, qui n’a reçu comme cadeaux pour ses anniversaires que des armes. On lui a appris à ne s’attacher à personne, afin de ne pas avoir de faille dans son armure. Toutefois, orphelin après l’assassinat de ses deux parents, c’est également un jeune homme meurtri qui ne peut que nous attendrir. Son côté protecteur envers ses proches, son côté foufou, sans peur et qui fonce tête baissée dans l’action, ne peut que nous pousser à l’apprécier davantage.
Ce premier tome manque cruellement de profondeur et m’a conduit à plusieurs reprises à lire en diagonale en raison de plusieurs passages lents et ennuyeux. J’ai également été déçue par la fin qui se voulait surprenante, mais qui s‘est révélée tout le contraire. Un récit linéaire et sans peps. Je ressors de cette lecture non séduite et surtout non tentée de découvrir la suite de cette série.
La coupe mortelle est un roman édité par les éditions Pocket Jeunesse – Traduit par Julie Lafon.