Vampire academy, Tome 5
Quatrième de couverture : C’est l’heure de la remise des diplômes à l’académie et une nouvelle vie attend Rose et Lissa. Pourtant… Pourtant, Rose ne parvient pas à oublier l’homme qu’elle aime. Elle aurait dû trouver la force de tuer le monstre qu’il est devenu. La prochaine fois qu’ils se rencontreront, il ne lui laissera pas le choix : il fera d’elle sa compagne d’immortalité, qu’elle le veuille ou non.
Avis : J’avoue commencer à me lasser de cette série. La raison de cet ennui : l’héroïne. Nous l’avons connue battante, insouciante, pleine de vitalité, mais, ici, elle vit dans le passé, dans le souvenir de son amour perdu. Alors, même si nous ne l’entendons pas au sens propre du terme, nous avons tout de même fortement l’impression qu’elle passe tout son temps à geindre et à pleurnicher. C’est vraiment fatigant. Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Je n’aime pas du tout ce qu’en a fait l’auteur. Surtout que, lorsqu’elle la met sur le devant de la scène, elle le fait aux dépends des autres personnages. Ces derniers ne sont alors que des faire-valoir.
Comme vous l’avez compris les autres protagonistes de la série ne sont que peu présents et lorsqu’ils le sont, ils sont effacés. De même, l’histoire, ainsi que l’intrigue, de ce tome sont pratiquement inexistantes. Tout tourne autour de Dimitri. Aucune parole, aucun acte, aucun geste de la part de Rose ne se fait sans faire référence à son grand amour. Cette obsession a de quoi rendre dingue. Ce roman ne se compose alors que de sentimentalisme et de mièvrerie.
Heureusement, la fin a relancé à point nommé mon intérêt. Elle est surprenante et je ne m’attendais pas du tout à ce retournement de situation. De plus, nous voyons à nouveau réapparaître la Rose combattante, intrépide et insoumise. Voilà de quoi nous donner envie de lire le dernier tome de cette saga, en espérant ne pas être déçu.
Roman édité par Castelmore – Traduit par Karen Degrave